• En périphérie du Montaiguet, les quartiers résidentiels s'étirent depuis les derniers bancous jusqu'aux routes goudronnées. En retrait, les DFCI assurent une desserte forestière là où parfois des voies de circulation classiques existaient. Ainsi cette maison faite à la façon d'une borie géante pouvait avec ses deux voisins descendre jusqu'à la ville par un chemin éponyme au nom d'un riche propriétaire riverain. En 1950 déjà plus personne "ne monte là-haut" et c'est des souches, des troncs qui recouvrent ce qui jadis était le chemin de l'école, la voie où une charrue à boeuf remontait l'exeptionnel comme un poël.

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    Deux fragments de 12 et 10 Cm provenant du couvercle d'une soupière en porcelaine , décor fleuris et frise bleuté 
     
     

    Au travers d'objets découverts aux Malouesses, quelques tranches de vie, quelques éléments du quotidien de ce domaine. Propriété de la famille Aurengo à partir de 1880, c'est aux enchères publiques au début des années 1930 que les terres changeront de main. Si la bastide à triste mine, si comme nous l'avons évoqué (ici), le bidonville de Mère de dieu brûlée y était installé de 1950 à 1999, que reste t-il de la famille Aurengo, de leur prédécesseur ?

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                             Signature sur un mur de la bastide de "Larbi" dernier habitant du bidonville des Malouesses vers 200

    En 1820, Madame Rocas tiens le domaine acheté à un charretier aixois prénommé Marius ui la lui même acheté aux Sablières société qui exploitait le domaine. Déjà la propriété tiens ses formes principales. Depuis longtemps les sous terrain courent sous les 16 hectares de colines. En sus de la bastide qui nous est parvenu, d'autres demeures beaucoup plus ancienne egaillent le domaine. Pas moins de six bâtisses ont disparus certaines demeurant visibles par des restes de murs, des puits qui à présents affleurent en surface.  

     
     
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    Timbale en étain 5,5 Cm de hauteurs, réhaussée d'une ligne sur le tour agrémenté de ruban en relief 
     
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    Bougeoire en porcelaine rapelant la forme d'une phare, le couvercle manque, une niche permet d'introduire une chandelle de type cierge, quatre petits trous ronds diffusent la lumière en sus, au dessous le chiffre 624 inclu et gravée la mention 9/0. 
     
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    Trace de la guerre 139-1945
     
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    Lampe à pétrole composée d'une ampoule conique servcant à l'éclairage en verre épai et intégre et de 12 Cm de haut et le bruleur en cuivre munis d'une molette pour serrer la mêche. 
     
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    Bouteille fabriquée en 1937 et 1950 de Coca-Cola en verre épai siglé en relief "Trade mark registred bottle PAT D 105525".
     
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    Pôt en grès ou en faïence rond de 7 Cm de hauteur et 3 Cm de diamètre munis de son couvercle de métal en partie altéré, le dessous est marqué d'un tampon rougeatre "Léon Marseille 90". 
     
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    Briquet métalique à essence de forme rectangulaire orné de motif géométrique et rayure en relief, marqué "L'Aquilon Paris 75.1". 
     
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    Flacon en verre épais à usage de doseur, 16 Cm de hauteur, les unités cuillérées à soupe et grammes sont indiqué en relief et graduées de 0 à 135 g et de 0 à 10 cuil. 
     
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    Flacon de médicament en verre à la facon d'un flacon d'encre estampillé sur la face en relief "Euphytose Madyl", tatoué au fond "8 s3 et "VB", hauteur de 10 Cm. 
     
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    Bouchon en pierre de forme ronde épais de 2 Cm pour 4 Cm de diamètre et percé en son centre à usage de fermeture de bouteille ou pôt. 
     
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    Flacon de médicament en verre de couleur vert de forme originale trapézoïdale siglé en relief "Phytine Ciba Lyon Rhône, 13 Cm de hauteur. 
     
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    Prise de courant en porcelaine avec sa visse de montage marqué en relief "Amp 250 Volt 4Amp 125 Volt".
     
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    Bille à jouer de terre cuite. 
     
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    Clé d'habitation très rouillée et inclus avec de la pierre. 
     
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    Fragment de porcelaine correspondant aux trois quart du couvercle d'une petite soupière de 12 Cm de long au décor bleuté avec contour de petit carré et deux médaillons triangulaires. 
     
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    Trois fragments de biscuit correspondant aux trois-quarts d'un cendrier sérigraphié en relief "Pernod 51" en relief blanc sur fond azur. 
     
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    Petit sceau en émail blanche et bleu avec ance de fer rouillée, 10 Cm de hauteur pour 11 Cm de diamétre. 
     
     
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    Boîte de cirage crême métalique de marque "Visare"
     
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    Petit flacon en verre épais non transluside de 10.5 Cm de hauteur avec une inclusion ronde à fleur au niveau du goulot.
     
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    Fragment de poterie probablement le bec verseur d'une jate émail vert et jaune
     
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    Fragment de poterie correspondant à un fond de bol ou de petite assiette émail orangé et motif jaunatre.
     
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    Poignée de porte en cuivre
     
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    Trois tubes de médicaments métaliques avec leurs comprimés "Ignatia 30" "P. Douciere Docteur en Pharmacie" "Pharmacie homéopatique spéciale 23, rue Thiers Aix-en-Provence - Tél. 7-24".
     
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    Petite cuillère en aliage argent pauvre 13.5 Cm
     
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    Gamelle métalique ronde pourvue de deux anses émaillé en blanc au dedans et en bleu au dehors pour 13 Cm de diamètre
     
     
     
     
     

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  • Là où cour l'Autoroute du Soleil, le ciel se confond en collines de garrigues. A la hauteur de la Gare de péage de Lançon-de-Provence, malgré l'emprise autoroutière conséquente, la physionomie du paysage passé est encore présente. Coupé en deux, un vaste domaine comprenait alentour, outre un superbe château en voie d'être protégé par un mur anti-bruit, une ferme, des terres agricoles en abondance son lot de dépendances. Quelques siècles après la réalisation de l'ensemble, la chaussée à scindée en deux espaces le domaine.

    Du côté où les voitures remontent vers le nord, un vaste bassin est triste : privé d'eau. Non que ce dernier soit inapte à contenir le précieux liquide mais plutôt qu'au terme des travaux autoroutier achevé en 1970 son inutilité fut consacrée.

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    Si à Aix-en-Provence le quantum d'établissements militaires régresse (Base aérienne 144 des Milles fermée, Villa Castel de l'Olivier dite du Général des Armée de l'Air quartier du Pigonnet vendue, Villa Poncet quartier du Val Saint André démantelée (ici) - toutes deux vendues aux enchères le 17 juin 2004 -, Caserne Forbin reformée, Champ de tir du Montaiguet revenu au civil...).

    En somme, les édifices militaires tendent à se défaire de l'uniforme pour goûter aux plaisirs de la variété. Ici un aérodrome est transformé en centre de formation universitaire alors que des civils jouissent à présent des prestigieuses maisons de fonction qui jusqu'en 1999 était accordées en privilège à de hauts dignitaires de l'Armée. L'une d'elle est d'ailleurs à la vente (ici) il s'agit de la Villa "du Général" superbement restaurée par une famille d'entrepreneur.

    Pour les derniers militaires basés à Aix, le Cercle des Officiers Saint-Exupéry sis quartier du Pigonnet dans la bien nommée Rue de la Poudrière à Aix assurait un service de restauration prestigieux. Dans la grande salle attenante à un espace bar bucolique les militaires pour la plupart retraités pouvaient jouir d'un entre soi. Au dehors un petit parc arboré agrémenté d'un court de tennis (ici).

    Face à la salle à manger particulière réservée aux plus hauts officiers un joli bâtiment accueillait une bibliothèque. Suspendu à la redéfinition permanente de la carte des infrastructures militaires, le "Cercle" hésite encore. A l'image de la Caserne Forbin devenu un véritable "quartier d'affaires" et dans une moindre mesure un espace sénior, les vestiges plus anciens se confondent avec le paysage. Durant la seconde guerre mondiale, l'occupant allemand avait réquisitionné, aménagé plusieurs casernes, maisons ou postes de tir. Le visiteur trouve sur les hauteurs du Pont-des-Trois-Sautets un Tobrouk qui correspond à une casemate de béton à usage défensif.

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    Placé au-dessus de la Nationale 7, l'abri assurait une protection efficace de cette importante route. De même, les abords de l'aérodrome des Milles sont aménagés dans cette optique. Tout est alors bon pour protéger la flottille allemande stationnée sur le terrain. Ce bunker situé Route d'Apt constitue un des vestiges les plus intègre.

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    En sus de défendre les infrastructures aériennes, l'occupant met en place des bunkers aux abords du sinistre camp de déportation des Milles depuis lequel des milliers de malheureux partirons vers l'horreur des camps de concentrations. Ainsi l'un de ses édifices à récemment été reconverti à usage de relais téléphonique (ici).

    Quartier du Pont de l'Arc, l'objectif visé est la défense de la Route de Marseille à Aix-en-Provence qui à l'époque passait à hauteur de l'actuel voie autoroutière. Situé dans une propriété privée, ce bunker de forme ovoïde aurait, dit-on, peu servit : les combats ayant été concentré, notamment au moment de la Libération, dans les secteurs est de la ville.

     

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  • Perchées sur les hauteurs d'Aix-en-Provence dans le secteur de Valabre-Montaiguet, les deux belles demeures d'Amphoux ne sont plus. Le puits plein d'eau stagne tandis que les WC en dépendance sombre dans le sol. Depuis l'étage, la vue plein sud vers Gardanne devait être superbe d'autant que c'est de champs et de bois que pointait jadis l'horizon.

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