• Lorsque le bourg devient ville, les routes se meuvent en rocades aux abords de la cité par là formalisée.

    A Cavaillon, l'autoroute toute proche a offert un élément de choix dans ce dispositif.

    Au long de l'une de ses voies d'accès, là où le camionneur casse la croute, un mas agricole marque par son délabrement.

    Très vaste, la demeure de pierres était à vocation fruitière.

     

    Partout, entre les gravats restent de toiture, des indices. Ici un amas de cagettes, plus loin les restes de logements organisés en ilots dans le mas comme

    autant de saisonniers qui y ont séjourné. Très délabré, l'intérieur comme l'extérieur sont exsangues, poussés à la limite de leur humanité.

     

    Alors qu'au-delà des fossés anti-roms, le flot de véhicules est régulier, une famille hollandaise improvise une halte côté verger.

    bibliothèque
    bois mobile
    escaliers couloirs
    entrée stylisée
    dépendances plus intègre
    ceux d'en face
    caisses et cagettes
    éventré
    positivisme
    rangements
    restes locataires
    restes carbonés
    remise du côté

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  • Au coeur d'une garrigue à présent dépourvue d'accès routier, une décharge sauvage si imposante que l'un de ces élément est visible depuis GoogleSat.

    Sur les écrans, ce point bleu évoque presqu'une pièce d'eau, comme posée dans l'arridité de la pinède.

    Bien à l'abris, la belle se dérobe là où les plantes piquantes se font buissons, en arrière-plan des nouveaux ensembles tertiaires de la Petite Durane.

    Grâcile et asséchée, mon rêve beu est une bâche.

    va
    trone
    ici
    et là
    des frigos
    caisse
    amas
    ilot
    qui
    tarifs
    mixtusse
    la bâche

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  • RELIQUES DU SANOTORIUM DU PETITS-ARBOIS

    Niché dans les hauts du plus si nouveau que cela, Quartier de la Durane, un ancien domaine fait montre d'exemple s'agissant de transformation.
    Depuis un sanatorium exsangue jusqu'aux lignes d'un parc de nouvelles technologies voilà toute la prouesse du pôle de la Petite Arbois.
    Au coeur d'une vaste pinède, l'établissement médical était organisé en pavillons et d'une taille permettant l'accueil de plus de 1000 malades.
     
     
    Conservés in situ, la courbe international des bâtiments a été habilement restauré. Ainsi, le visiteur s'étonnera de cet ensemble réhaussé de quelques installations
    contemporaines. Tel un campus, le site comporte ses rues, ses cafétérias et même son arrêt de bus. En retrait quelques rûches ont été installées.
    Plus loin, un très imposant château d'eau, pièce du legs de l'établissement médical, est l'objet d'attention toute particulière.
     
     
    L'édifice de béton et d'acier menace de fléchir, des travaux sont actuellement engagés. Très haut, l'objet hydraulique fait office d'antenne GSM.
    Plus profond dans les bois une construction beaucoup plus primaire  constituait une sorte d'incinérateur, là où des agents du sanatorium ont brûlé
    pendant des années les rebus de ce site qui à l'époque était particulièrement isolé.
     

    RELIQUES DU SANOTORIUM DU PETITS-ARBOIS

     

    RELIQUES DU SANOTORIUM DU PETITS-ARBOIS

    RELIQUES DU SANOTORIUM DU PETITS-ARBOIS

     

    RELIQUES DU SANOTORIUM DU PETITS-ARBOIS

    RELIQUES DU SANOTORIUM DU PETITS-ARBOIS

     

    RELIQUES DU SANOTORIUM DU PETITS-ARBOIS

    RELIQUES DU SANOTORIUM DU PETITS-ARBOIS

     

    RELIQUES DU SANOTORIUM DU PETITS-ARBOIS

    RELIQUES DU SANOTORIUM DU PETITS-ARBOIS

     

    RELIQUES DU SANOTORIUM DU PETITS-ARBOIS

    RELIQUES DU SANOTORIUM DU PETITS-ARBOIS

     

    RELIQUES DU SANOTORIUM DU PETITS-ARBOIS

     
    Clichés vers 1960

    RELIQUES DU SANOTORIUM DU PETITS-ARBOIS

    RELIQUES DU SANOTORIUM DU PETITS-ARBOIS


    12 commentaires
  • A mi-chemin entre les communes d'Aix-en-Provence et de Vitrolles, la Gare TGV s'impose comme un puissant repère.
    Si ce dispositif ferroviare a été largement adopté, son contexte lunaire reste reservé aux plus avertis.
    Bien à l'écart, au bout d'une route qui ne dessert que lui, le Centre de contrôle des camions à triste mine.
     
     
    Très large, la desserte, prévue pour les plus gros gabarits a perdu de sa superbe, réduite à l'état de no-man-lands.
    La chaussée jonchée d'ordures donne à voir un état de décomposition où seuls les convois les plus occultes s'aventurent.
    Entre deux écarts, un goulet comme un check point, là une personne regarde son téléphone puis plus rien : le site est désert.
     
     
    Sur l'immense plateforme de béton, les déchets forment une piste qui donne le sens de la visite.
    Comme au temps de sa vocation administrative, un bâtiment normalisé procède de la première étape, il s'agit de l'enregistrement.
    De ce côté là, l'infrastructure n'est plus qu'une ruine bétonnée remplie d'immondices.
     
     
    Sans plus de formalité, il est temps de passer à la cabine de contrôles.
    Tout aussi dégradés, le précieux outils de contrôle minéral comme mécanique à été rossé, rogné à l'extrême.
     
     
    Sans formulaire, le parcours suit jusqu'à la sortie dans une continuité en terme de déchéance écologique.
    Au-devant quelques restes de cables dénudés, des foyers éparsses et plus étrange, un lot d'une vingtaine de contenaires inutilisés.
    Jadis campement de rom, ce site pourtant récupéré semble ne pas avoir retrouvé ses maitres, bien en peine chacun sans doute, de lui retrouver une vocation.

     

     
     
     
     
    entrée
    final park
    à l'ombre
    acceuil
    no man lands
    bâtiment annexe
    avenue interne
    pistes
     

    no man lands
    hall de visite
    contôle occulte

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  • Dans les contres-forts des Cévennes, au terme d'une route dégradée un petit hameau abandonné depuis une cinquantaine d'années.
    Déjà à cette époque seuls restaient quelques anciens qui avaient connus le labeur minier.
     
     
    rêve
    sous-bois
    végétaux
    vers le bourg
    WP_20140420_006
    escalier
    dépendances
    arbres
    à remonter
    1
    hors
    isolement
    rendez-vous
    luminières
    passage
    pierres
    WP_20140420_017
    WP_20140420_016
    puits
    ptite rue
    porte

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