• Il y a cette impasse qui finit en chemin de terre puis plus rien que des amas de gravas largués par quelques indésirables au fil des années.

    Derrière ces dunes artificielles faites de matériaux usagés, un petit bois sinistre invite le visiteur à cheminer. 

    Tout de suite, des résidus de cyclos rouillés, quelques fûts décomposés puis enfin le garage.

    passage
    haut d'abris
    piliers bidons
    porte du bureau
    chiotasse
    structure mère
    tertre mécanique
    porte aide-mémoire

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  • Du côté de Lamanon, cette petite discothèque à l'écart reste fermée.

    place to be
    portail jonché d'ordure
    open-air near hightway
    sas
    squatte
    le club
    poste
    super niche

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  • Lovée derrière une voie ferrèe, discréte, la demeure était trop haute.

    A la faute, cette mensuration élevée à trahit son abandon au travers de fenêtres pourries par le temps.

    Très vite, un squatte s'improvise puis l'inévitable incendie atisé par les restes de démontages, de dénudages massifs.

    Courageux, un nouveau maître semble enfin parvenir à rendre les lieux habitables.

    desserte montante
    largage non-stop
    silhouette d'alouette
    mi-cuite
    chantier de démolition

     


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  • En périphérie du tranquille village d'Eguilles, quelques petits chemins desservent de coquettes demeures conquises sur l'espace agricole.

    Entre deux propriétés, un vaste champs demeure avec en son centre un espace broussailleux sorte de haie épaisse qui devait assurer le maintien du terrain.

    Peu visible, une masure de pierre est intégrée sous les ronces avec une discréte entrée.

    Sous ce camouflage, une ruine amménagée en cabane par quelques adolescents riverains.

    Quelques bouteilles d'alcool en exposition, une table à rouler, la trame : les restes de jeunesses déposés là.

    Nherbes hautes et déchets
    rejetés
    entrée et son bancs
    sas non étanche
    table à recevoir
    hôtel à l'alcool
    bar informel de cabane
    desserte
    flyer passé

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  • Qui se rend à la décheterie d'Aix-en-Provence la Parade passe nécessairement au devant du Château Lafarge.

    Du reste la voie empruntée éponyme finit en impasse sous autorité communautaire autrefois paradis municipale.

    Entre la décheterie, le dépôt du service de la voierie, le Château Lafarge est de longue date touché par la disgrâce.

    Loin est le temps où le sieur Carbonel aidé de l'éleveur de brebis Monsieur Pourrière prennait soin de sa campagne.

     

    Si les locaux, propriété municipale, ont bien été concédés à l'Université de Provence pour acceuillir des laboratoires de recherches en économie quantitative,

    les volontaires ne sont pas légion pour y être affectés préférant les sites frères de la Vieille Charité ou de l'espace Forbin.

    Quelques archives toutes de chiffres, des journaux idoines finissent une vie d'archive dans un ensemble de bâtiments en préfabriqués d'un âge avancé.

     

    Jadis posé comme jalon en parc, ces unités provisoires pourissent à présent dans un espace en état de décomposition permanente.

    Les allées naguère bordées deviennent invisibles tandis que les éclairages sont dégradés.

    En arrière-plan, le château est triste mais demeure, sauf, avec ses allures de MJC des années 80.

     

    En retrait, les dépendances de ce qui devait être un domaine, sont mitées, ruinées, rongées. De briques et d'un béton à la teinte gâtée, les petites granges

    ont été finement façonnées avec leurs petites coqueteries digne des Alpes hélvétiques.

    Remplies d'ordures stoquées un temps par un marginal de passage, les granges recèlent aussi de leur passé agricole.

    Plus loin une modeste étable porcine pleine de sacs d'engrais vides en plastique pourrie.

     

    De l'autre côté du château, à deux pas de son entrée, une pièce d'eau taillé dans de faux rochers avec en surplombs une construction lacustre.

    Posé dans un univers parrallèle, là où tous change, seul le temps, quelques interventions du lanbda de si de la, laisse deviner le notre.

     

    La purge du bail amphithéotique consentie par la Commune d'Aix à l'Université arrivée à terme en 2010, c'est sous le statut de bail gratuit que l'entente

    entre les deux institutions est à présent réglée. En réalité, le relatif abandon du site, à tout le moins en terme d'entretien, signe de sa très prochaine réintégration

    dans le patrimoine communautaire, activée pour servir le plan "Barida-Parade".

    Sous ce générique, un vieux serpent de mer visant à une utilisation plus rationnelle du secteur englobant la très publique rue du Château Lafarge avec

    son service de voierie sa déchéterie et la cuisine centrale municipale.

    voute briquette
    vomis rural urbanisé puis délaissé
    au loin les préfabriqué
    accès barré de traverse de bois
    coqueluche de jadis
    maisonette coquelette
    lit des pigeons
    ils étaient si beaux
    garage intégré
    écrin platanier
    coqueterie année folle dominant son bassinon
    nichette
    soleil bombé
    petite pièce d'eau
    petites loges pleine d'éloges
    porte ixé
    satelitte
    section condannée à la croix

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