• A tous moment, le choc des générations s'exprime par les changements parfois radicales en cours dans notre société. Si la révélation du smartphone, de ses applications apparaît comme un phénomène incontournable, certaines révolution sont plus discrètes mais pour autant signent à leur façon la fin des temps des plus anciens.

    La destruction de maison parfois objectivées comme somptueuse est l'un des vecteurs de ces grandes transformations. Si le passé à longtemps été gage de qualité, d'esthétisme s'agissant d'architecture, cette valeur n'est à présent plus universelle. Aux centres-villes anciens sanctuarisés s'opposent les périphéries urbaines peu à peu débarrassées des éléments les plus anciens, des maisons particulières au profit d'habitats collectifs. Ainsi ne compte t on plus à Aix le cas des maisons et autres bastides démolies pour reconstruire tout en verticale. 

    Quelques clichés d'une maison de maitre détruite dans le quartier du "nouveau" Jas de Bouffan. Peu exhaustive notre reportage photos ne montre qu'une des quatre maisons promises à la démolition dans cette rue. Toutes les parcelles ainsi débarrassées de leurs bâti seront transformées en résidence, prolongement logique d'un quartier qui ne correspond plus qu'à un zonage construit dans le huit-clôt des services de l'urbanisme.

    Extension urbaine à l'Ouest : La voie de la démolition

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    Extension urbaine à l'Ouest : La voie de la démolition

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  • Chacun l'aura relevé, la ville d'Aix-en-Provence connait une croissance urbaine exponentielle depuis une trentaine d'années. Si jadis les sites voués à être urbanisé étaient légion, les réserves foncières disponibles sont à présent beaucoup plus restreintes et par là beaucoup plus visible. L'exemple de l'axe Aix-en-Provence - Zone commerciale La Pioline est très explicite. Autour de l'Avenue du Club Hippique, chaque terrain, chaque parcelle est ciblées par les promoteurs immobiliers. Qui pour construire des immeubles de bureaux qui pour bâtir des résidence, la modification du PLU sert toutes ces ambitions permettant la construction verticale.

     

    Dans cette course digne de l'El dorado, les promoteurs sont les pionniers de l'ouest qui à coup de millions d'euros achètent les biens à la vente quitte à démolir les maisons en place. Ainsi, l'Avenue du Club Hippique s'urbanise. Des édifices administratifs se renforcent dans le secteurs comme la CAF, Pole Emplois ou encore plus discrètement les services de police. A l'inverse, la fourrière automobiles implantée là depuis une vingtaine d'année va être déménagé. Cette propriété municipale devrait à n'en point douter permettre de réaliser une énorme plus-value. 

    Rationnellement, la fourrière automobile seras implanté de l'autre côté de l'Arc, dans le complexe derrière l'Oxydium. Propriété communale, le site retenu était jusqu'alors mis à la disposition de l'association en charge du carnaval. Quelques restes de décors pourrissent derrière un hangars sur un terrain encombré de containers maritimes qui abandonnés là non jamais été réclamé.

    Le Club Hippique résiste à la pression foncière d'autant plus que le PLU qui lui est appliqué ne permet pas à ses propriétaires d'envisager la moindre construction. Comme souvent dans ce type de dossier, les services d'urbanisme joue la carte du temps comme si ces derniers attendaient que le bien soit tombé dans l'escarcelle dans promoteur immobilier pour normaliser la situation. 

     

     

     


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  • De mémoire de jassiens, nul n'avait connu pareil période de chantier depuis la création du quartier au début des années 1970. Victime de son succès mais aussi de sa position stratégique, les voies de circulation y sont saturées. Par là, un effort de voierie considérable est en cours et cela simultanément sur une dizaine de sites.

    Les Bus à Haut Niveau de Service sont au centre du dispositif. Par là, les voies, l'organisation de la circulation de tout le quartier est en devenir.

    En parallèle, certains ensembles HLM à bout de souffle s'offrent une nouvelle conformité. C'est le cas depuis quelques mois aux HLM de La Croix Vertes. Pas très loin des voies, le chantier de rénovation se confonds avec celui plus globale opéré par la Communauté de commune. Des bennes de chantiers déployées pour recueillir les morceaux d'immeubles avariés sont l'objet de toutes les remontrances.

    Pour d'autre, ces rectangles métalliques sont l'occasion de jeter des ordures en masse. Bien souvent, les résidents de ce quartiers ne peuvent se rendre à la déchèterie car ne disposant pas de véhicules ou alors ceux-ci n'étant pas adaptés. La fin des tournées de ramassages des encombrants au profit des points d'apports volontaires font de ces bennes à ordure une terrible opportunité à ne pas rater.

    De ce point de vu, l'objectif est atteint et les bennes sont très vites pleines si bien que sans intervention de la part des exploitants de ces bennes, les abords des réceptacles sont également devenus un lieu de largage massif. Il est rare d'assister à la naissance de point de décharge sauvage urbaine. Une habitante du quartier à pris en charge ce nouveau problème se mobilisant pour tenter de mettre fin à cette situation. Un peu hostile, un responsable du bailleur sociale présent sur place botte en touche mais semble soucieux quant à la parution d'un article dans la Provence. A suivre.

    Chantier, Bennes et Gravas : du rifii aux HLM de la Croix Verte à Ai

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