• LA FUTURE MAISON DE L'ARMENIE PART EN FUMEE (destructed)

     

    Cela devait être un formidable projet de transformation, l'éclosion d'un rêve vieux de plusieurs années. En toute discrétion, la Maison de l'Arménie d'Aix-en-Provence devait être ouverte dans le cadre d'une vielle bastide sise Route des Alpes. Le bâtiment, qui fût un temps un temple maçonnique avait depuis une dizaine d'années plongé dans la squatte attitude.<o:p></o:p>

    La bastide à l'époque, au début des années 2000, est occupée par une escouade de toxicomanes qui voit en ces lieux un terrain de replis psychédélique idéal aux portes de la cité aixoise. Les séances de fixette s'enchaînent dans la bâtisse aux volets rouge. Au dehors les déchets s'accumulent de concert avec des pièces automobiles décharnées. Au-dessous des tapis de sol, mêlé à la sueur des hommes, quelques Jules Vernes pourrissent et c'est aux feux de bois issu du mobilier que les soirées se font et se défont. 

     

    En 2006, le cas de la "maison des drogués" - voir article sur ce blog "Le château d'Elise - encombrent les affaires municipales et bientôt attirent les convoitises. Bien située, la propriété comporte outre son bâtit un terrain plat de près de 8000 m2. En premier lieux, la demeure est murée et ses occupants priés d'aller se défoncer ailleurs. Un portail est posé et un panneau à l'extérieur annonce la Maison de l'Arménie. En arrière-plan de l'enseigne, la bâtisse restaurée est stylisé dans un ensemble modernisé.

    A l'arrière de la bastide, le jardin est transformé en parking relais et les travaux en cette années 2010 vont bon train. Côté pile, dans le secteur arménien, rien ne vas plus. Aucun travaux n'a débuté, pire : les murs de parpaings ont été brisé et les squatters sont revenus. Stationnés au dehors, ces derniers comme aimantés adoptent un passage piéton plus discret du côté de la Route des Pinchinnat. 

     

     

    Les mobile-home de chantier amené aux abords de la maison dans une perspective de travaux sont également occupés et bientôt remplis de matériel de récupération. Au bout de quelques nuits la demeurent finit rongée par un incendie qui ne laisse aucune chance aux dessins esquissé par l'architecte, qui rend abscond l'enseigne apposée à l'extérieur. Entre cendre et décombre, le secteur arménien est totalement ravagé par un incendie d'origine humaine. A l'appui le constat évident de la présence de deux foyers, l'un dans la demeure et l'autre dans les cabanes de chantiers. 

     

     

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