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Sentinelle immobilière puis la lumière
Toujours à l'affut d'espace, les promoteurs et autres porteurs de projets immobiliers renforcent leurs patrouilles dans le secteur aixois. Saint parmi les saints, le centre-ville et ses proches abords offrent peu de possibilités en dehors d'opérations de rénovation. Dans ce contexte, le phantasme de biens oubliés, en déshérences s'impose comme un espoir : la promesse de surfaces à viabiliser, d'étages à élever.
Si certains de ces bâtiments sont des pièces de longue date réservée, d'autres aiguisent bien des appétits. Dans cette perspective, l'immeuble sis au 41 Cours Gambetta en impose avec ses rangés de parpaings flanquées en lieu et place des classiques portes et fenêtres. Pas plus fières, les volets peints d'un bordeaux passé font office de barricade. Haute de trois étages, la demeure est faite de pierre de taille, son intérieur est découpé en quatre appartements. Loin d'être somptueux, ces derniers demeurent dans l'obscurité, sans visite ni attention depuis une dizaine d'années.
Infusion de béton
A l'époque, des squatters avaient repéré le site et s'étaient improvisé en occupant des lieux. Eloigné géographiquement et fort âgé, le propriétaire ne se manifestait pas et c'est sous la pression de certains riverains que les autorités avaient procédé à l'évacuation des occupants sans droit ni titre sans oublier de sceller au béton les accès à ce refuge urbain.
Sans succès, les promoteurs tentent depuis des décennies d'acquérir cet immeuble qui pour envisager une restauration qui pour bâtir sur les 1075 m2 de terre en jardin contigüe au bâtiment qui sur les ruines de ce dernier. A la manœuvre, pour recueillir les souhaits de ces sentinelles immobilières, une proche du propriétaire qui depuis l'Yonne semble tirer les ficelles. Décédé depuis peu, le propriétaire, Mr P. ne seras jamais revenu dans sa demeure aixoise, n’aura jamais humé l'air de ses terrains tout en pinède dans la campagne milloise.
Bien positionnée en coulisse, cette proche de Mr P. gère à présent la vente de ce fabuleux héritage dont la pièce principale acquise par Mr P. en 1971 serait accessible à partir de 4 millions d'euros. Intéressée, la municipalité serait sur les rangs depuis des lustres avec parait-il un projet prêt à être déballé de son carton.
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