Lot de Belles bourgeoises livrées à la boule

Depuis des décennies déjà Aix-en-Provence est l'objet d'une expansion permanente et avec cela la demande de logements explosent.

Pour occuper tout ce petit monde, les espaces de travail sont également aménagés.

De la croissance de La Duranne aux boom des Platanes, les axes de communications interviennent come un point fixation

s'agissant des espaces péri-urbains.

Comme dans de nombreuse villes, le cœur "historique" d'Aix ne représente à présent plus qu'une portion congrue par rapport

aux nombres de ses habitants.

Pour assumer ce nouveau modèle urbain les planificateurs re-dessinent les unités architecturales, modèlent les classes sociales

au gré des zonages. A Aix, la fin des bastides, des maisons bourgeoises ressort comme un élément récurant des opérations en cour.

Dans le secteur du Pigeonnet des villas laissent place à de mini-résidence.

La verticalité, les formes cubique et surtout une exploitation foncière plus forte en terme d'espace bâtie.

Le luxe du jardin où l'on danse le restera et plus encore à venir.

A l'exemple, ce secteur d'Aix  très pavillonnaire et qui forme impasse est depuis quelques années l'objet de toutes les attentions.

Une à une les parcelles ont été rachetées par un promoteur pour un projet gigantesque se faisant sur les ruines de sept maisons.

Toujours très délicate cette constitution de réserve foncière se fait dans la discrétion.

D'un jour à l'autre les habitants partent tandis que d'autres résistent. Le temps là est l'atout le plus élevé.

Ainsi, nait cette variété bien spécifique de maisons abandonnées à tous le moins cèdées pour la démolition.

Quelques clichées de cet univers à l'arrêts réhaussé de ci de là par quelques piquets de géomètres et autres repères à la bombe :

la langue des démolisseurs.

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