• Cette maison ancienne est encore et toujours plus près des voies de la nationale 7.

    Autant dire que les occupants ne se bousculent pas et sinon ne font pas long feu dans la place.

    Pourtant, cette vaste bâtisse est bien agencée avec un joli jardin.

    Oui mais voilà au devant les voitures filent comme en route pour l'intérieur.

    Déjà imagine t-on l'oie blanche ternie par les vapeurs diesel.

    Quant aux gentils routiers de passage, leurs gros réservoirs ont eu raison de leurs arrêts : à peine voit on les ensembles routiers

    qu'ils sont déjà partis. Autour ce n'est pas un hameau ou un quartier mais un de ses bords de N7 isolé, solide où l'on se donne

    volontiers la main, tous solidaires contre les flots d'automobiles.

    Si les congés payés prennent l'autoroute, le pendulaire du travailleur a remisé caravanes et camping car pour des

    véhicules toujours plus particuliers. Les plantes que l'on arrose le soir avec les bons fruits plein de carburant.

    L'équation chimique est si loin pour les habitués et si repoussante pour les nouveau que bientôt plus personne ne vient.

    Contrainte dans son urbanité, la maison enfin seule se meurt avec les derniers restes des occupants partis vers des cieux moins asphalté.

    Maison de bord de N7


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