Maison abandonnée murée : verue urbaine comme lieu de calage - Abandoned walled house: urban wart as a place to stay

Cette maison des années 1970 intrigue le passant.

Murée, taguée, lieu de fêtes pour adolescents, cette parcelle devait à l'époque ravir ses propriétaires.

Là-bas sous les pins géants de profiter du gout de l'été, l'odeur de l'eau fraichement sortie de la discrète piscine.

Posée là, la demeure cachait un immense terrain où trônait un imposant hangar.

Ce lieu de rebus s'est vite désagrégé jusqu'à devenir une large tâche de décharge.

Côté maison, la piscine n'est plus qu'un trou vide tandis que la maison fait penser à un bunker avec ses fenêtres murées.

Régulièrement, des hommes viennent entraver les fenêtres avec des parpaings. Pourtant rien n'y fait ?

Les jeunes y reviennent, éclatent le ciment pour boire des cannettes, de la Poliakov avec toute la gamme de paradis artificiels.

Sur fond de conquête urbaine, la parcelle est à présent cernée ou presque par des lotissements, nul doute que les promoteurs font tout pour ramener ce foncier dans le droit chemin.

This house from the 1970s intrigues the passerby.

Walled, tagged, place of festivals for teenagers, this plot was at the time to delight its owners.

There under the giant pines to enjoy the taste of summer, the smell of fresh water from the discreet pool.

Placed there, the house hid a huge field where an imposing hangar.

This place of rebus quickly disintegrated until it became a large discharge task.

On the house side, the pool is just an empty hole while the house looks like a bunker with its walled windows.

Regularly, men come to obstruct the windows with cinder blocks. Yet nothing does it ?

Young people come back, burst the cement to drink cans, Poliakov with the whole range of artificial paradises.

Against a background of urban conquest, the plot is now surrounded or almost by subdivisions, no doubt that developers are doing everything to bring this land back on the right path.