Le sabir de la maison Poncin

Dans la maison Poncin s'étale sur les murs un curieux sabir, sorte de dialogue des squatters au moyen des murs.

Ici, les tags s'effacent pour des slogans, des idéaux faits de rêves et de drogues.

Parmi les signataires, Fred ressort comme l'un des plus actifs ayant laissé ses traces dans de nombreux squattes aixois.

Les champignons correspondent à un groupe de polonais qui depuis plus de vingt ans trainent de squatte en squatte au gré

des maisons abandonnées aixoises. Du sol au plafond, découvrons les reliques de la maison Poncin rasée ces jours derniers.

En quelque sorte, cet espace numérique reste la dernière trace de ces fragments de vie à la marge de la marge.

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