• Si le secteur du quartier des Trois Pigeons s'est considérablement urbanisé à partir de 1960, certaines pièces restent le témoin d'un passé pour le moins rural. Sans autoroute ni zone industrielle, c'est uniquement sur la route de Aix à Marseille qu'une activité urbaine avait cours. Aux abords de la chaussée quelques maisons puis immédiatement derrières des champs organisés en domaines.

    Parmi eux une ferme jouissait outre d'une 2CV, d'un emplacement stratégique tant du point de vue de la richesse de ses sols que de l'abondance d'eau dans ces derniers. Le bassin vide est triste, dans la porcherie point de porcins mais les restes d'un sol éraillé jonché par les débris venus de l'étage en ruine. Quelques clichés de cette construction qui devrait en cette année 2012 retrouvée la chaleur d'un propriétaire.

     

    Although the area of the Trois Pigeons district has been extensively urbanized since 1960, some rooms still bear witness to a rural past. Without a motorway or industrial zone, it was only on the road from Aix to Marseille that an urban activity took place. On the outskirts of the road some houses then immediately behind fields organized in domains.

    Among them a farm enjoyed besides a 2CV, a strategic location both in terms of the richness of its soils and the abundance of water in them. The empty basin is sad, in the pigsty no pigs but the remains of a scraped ground littered by debris from the ruined floor. A few pictures of this construction which should in 2012 regain the warmth of a landlord.

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  • A l'arrivée, un vent souffle sur la ferme, la garrigue alentour est en mouvement. Comme une piste en savane, un accès est tracé parmi les rocailles, les matériaux rebus des activités passées. Bientôt, un portail béant, mortifié indique l'entrée du cœur de la bastide. Cette dernière a fière allure, s'étalant volontiers en hauteur.

    Original, le bâtiment semble avoir été cent fois remanié. Depuis ses premières fonctions agricoles. Du temps où le futur évêque de Corée emblavait les terres du Domaine de Labory. En 1800, le fond de l'air est frais dans cette enclave reculée du Massif de l'Arbois. Emmitouflé, Monseigneur Imbert doit compter sur l'épaisseur toute provençale des murs de la demeure, protégé, reconstruire sans cesse les dépendances agricoles probablement asservies à la culture d'oliviers, peut-être de vigne.

    Partie pour la Corée à des fins d'évangélisation, Monseigneur y parvient en l'an de grâce 1837. Ce dernier ne reverra jamais le village de Callas, son domaine, périssant en martyr dans des conditions atroces en 1839. Soucieuse d'illustrer ce précieux personnage, la communauté de Callas l'immortalise statufié sous le pic d'Hippolyte Ferrat : la sculpture est toujours en place au-devant de l'Eglise de Callas.

    Au Domaine de Labory, aucun symbole, pas même une pierre ne rappel les convictions religieuses du missionnaire Imbert. Pour cause, la succession d'occupants de la demeure comme ce couple de fermiers d'origine vietnamienne, exploitant les terres à partir de 1956. Ces nouveaux pionniers vont tenir la propriété avec une ouvrière agricole et son jeune fils jusqu'en 1984 année de leur départ. Par la suite, une société spécialisée dans l'organisation de réception, l'alimentation asiatique du nom de "Minh-Than" avait repris les lieux. A cette occasion, les vestiges abandonnés témoignent des travaux entrepris pour faire de la bastide un joyau hôtelier.

    Dans cette perspective, on remarquera les trois salons et leurs cheminées spectaculaires, la grande terrasse haut perchée sur les toits, de même on aime, perdue sous des gravats, cette porte métallique percée anciennement à usage de passe-plat. Déjà les tablés apparaissent au-devant, partout autour du bassin aux jouets pourris les convives devisent. En retrait, un double garage devait être réservé aux hôtes de marques.

    Dans l'antre du domaine, partout l'usure, les générations de vandales ont fini de révéler la structure du bâtit. A chaque étage, dans chaque pièce le danger s'installe rendant à jamais le Domaine de Labory à la terre. Plus jeune, des extensions faites de béton n'ont jamais été crépies, habillées pour l'éternité de tag, l'un deux est comme une plaque pour le domaine indiquant : Maison du chinois.

     

    Quelques photos du domaine à l'heure actuelle

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  • Verte prairie, le Domaine de Bellevue de ses anciens agriculteurs de propriétaires. En une longue lignée, depuis le 18ème siècle, ces derniers avait suent faire d'une masure un fort jolie domaine. En reste de cette époque première un corps de bâtiment fait de pierre. Austère, la masure abrite au rez-de-chaussée le bestiaire tandis qu'en haut deux petites chambres s'articulent. Quelques moissons plus tard, aux alentours de 1880, une maison plus spacieuse aux coquetteries de bastide est édifiée. Celle-ci bien orientée est affublée du joli nom de Bellevue inscrit en lettres capitales sur la façade à la façon d'une gare. Au-devant, comme un centre, le balcon de fer forgé depuis lequel ont contemple la plaine agricole.

    Longtemps déserté, le site avait revêtu les habits des tristes jours, tous les stigmates de l'abandon. A la souffrance de la pergola pliant sous la vigne vierge venait s'ajouter les cris des pièces souillées par l'inévitable lot de pilleurs. Bien solide, le bâtit, ses agréments ont su résister aux outrages du temps et semblent promis à une très prochaine amélioration de leur qualité de vie : de nouveaux propriétaires arrivent au Domaine.

    Green meadow, the Bellevue Estate of its former landowner farmers. In a long line, since the 18th century, they had sweated to make of a hovel a very pretty estate. As a remnant of this early period a building body made of stone. Austere, the masure shelters on the ground floor the bestiary while on top two small rooms are articulated. A few harvests later, around 1880, a more spacious house with bastide coquetteries was built. This well-oriented one is adorned with the pretty name of Bellevue inscribed in capital letters on the facade like a station. In front, like a center, the wrought iron balcony from which have contemplated the agricultural plain.

    Long deserted, the site had put on the clothes of the sad days, all the stigma of abandonment. To the suffering of the folding pergola under the virgin vine was added the cries of the pieces soiled by the inevitable lot of looters. Although solid, the building, its amenities have been able to resist the outrages of time and seem promised to a very near improvement of their quality of life: new owners arrive at the Domain.

     

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  • Perchées sur les hauteurs d'Aix-en-Provence dans le secteur de Valabre-Montaiguet, les deux belles demeures d'Amphoux ne sont plus. Le puits plein d'eau stagne tandis que les WC en dépendance sombre dans le sol. Depuis l'étage, la vue plein sud vers Gardanne devait être superbe d'autant que c'est de champs et de bois que pointait jadis l'horizon.

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  • Bastide Nouveau entre la terre et le ciel évoque un projet à l'état de ruine où comment un rêve se retrouve à côté du monde. Fixé, le temps s'invite dans un bassin hors d'eau au bout du mat de cette éolienne fierté du dernier fermier de la Bastide Nouveau. Une légende locale dit même à propos de ce site aux multiples accès qu'il est aisé de s'y perdre : c'est un véritable labyrinte.

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