• Chacun l'aura relevé, la ville d'Aix-en-Provence connait une croissance urbaine exponentielle depuis une trentaine d'années. Si jadis les sites voués à être urbanisé étaient légion, les réserves foncières disponibles sont à présent beaucoup plus restreintes et par là beaucoup plus visible. L'exemple de l'axe Aix-en-Provence - Zone commerciale La Pioline est très explicite. Autour de l'Avenue du Club Hippique, chaque terrain, chaque parcelle est ciblées par les promoteurs immobiliers. Qui pour construire des immeubles de bureaux qui pour bâtir des résidence, la modification du PLU sert toutes ces ambitions permettant la construction verticale.

     

    Dans cette course digne de l'El dorado, les promoteurs sont les pionniers de l'ouest qui à coup de millions d'euros achètent les biens à la vente quitte à démolir les maisons en place. Ainsi, l'Avenue du Club Hippique s'urbanise. Des édifices administratifs se renforcent dans le secteurs comme la CAF, Pole Emplois ou encore plus discrètement les services de police. A l'inverse, la fourrière automobiles implantée là depuis une vingtaine d'année va être déménagé. Cette propriété municipale devrait à n'en point douter permettre de réaliser une énorme plus-value. 

    Rationnellement, la fourrière automobile seras implanté de l'autre côté de l'Arc, dans le complexe derrière l'Oxydium. Propriété communale, le site retenu était jusqu'alors mis à la disposition de l'association en charge du carnaval. Quelques restes de décors pourrissent derrière un hangars sur un terrain encombré de containers maritimes qui abandonnés là non jamais été réclamé.

    Le Club Hippique résiste à la pression foncière d'autant plus que le PLU qui lui est appliqué ne permet pas à ses propriétaires d'envisager la moindre construction. Comme souvent dans ce type de dossier, les services d'urbanisme joue la carte du temps comme si ces derniers attendaient que le bien soit tombé dans l'escarcelle dans promoteur immobilier pour normaliser la situation. 

     

     

     


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  • De mémoire de jassiens, nul n'avait connu pareil période de chantier depuis la création du quartier au début des années 1970. Victime de son succès mais aussi de sa position stratégique, les voies de circulation y sont saturées. Par là, un effort de voierie considérable est en cours et cela simultanément sur une dizaine de sites.

    Les Bus à Haut Niveau de Service sont au centre du dispositif. Par là, les voies, l'organisation de la circulation de tout le quartier est en devenir.

    En parallèle, certains ensembles HLM à bout de souffle s'offrent une nouvelle conformité. C'est le cas depuis quelques mois aux HLM de La Croix Vertes. Pas très loin des voies, le chantier de rénovation se confonds avec celui plus globale opéré par la Communauté de commune. Des bennes de chantiers déployées pour recueillir les morceaux d'immeubles avariés sont l'objet de toutes les remontrances.

    Pour d'autre, ces rectangles métalliques sont l'occasion de jeter des ordures en masse. Bien souvent, les résidents de ce quartiers ne peuvent se rendre à la déchèterie car ne disposant pas de véhicules ou alors ceux-ci n'étant pas adaptés. La fin des tournées de ramassages des encombrants au profit des points d'apports volontaires font de ces bennes à ordure une terrible opportunité à ne pas rater.

    De ce point de vu, l'objectif est atteint et les bennes sont très vites pleines si bien que sans intervention de la part des exploitants de ces bennes, les abords des réceptacles sont également devenus un lieu de largage massif. Il est rare d'assister à la naissance de point de décharge sauvage urbaine. Une habitante du quartier à pris en charge ce nouveau problème se mobilisant pour tenter de mettre fin à cette situation. Un peu hostile, un responsable du bailleur sociale présent sur place botte en touche mais semble soucieux quant à la parution d'un article dans la Provence. A suivre.

    Chantier, Bennes et Gravas : du rifii aux HLM de la Croix Verte à Ai

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  • Si au début du siècle, le quartier du Pont de l'Arc était essentiellement articulé sur les berges de la rivière, il n'en n'est plus rien aujourd'hui. Véritable point e jonction, ce petit bout d'Aix-en-Provence métra en lien la nouvelle faculté d'économie et ses homologues de lettres et de Droit aussi bien que la zone de la Pioline, e l'ensoleille avec le reste de la ville.

     

    En marge de cette poussé urbaine, le projet de Polyclinique Rambaud est devenue pierre et bien entendu la ville tend à rejoindre ce qui sera un imposant pôle hospitalier privée. Une très vaste propriété contigüe au nouvel espace médical feras le lien avec le quartier du Pont de l'Arc sous la forme d'un nouveau lotissement par le truchement de Bouygues Immobilier. Pour ce faire, le lotisseur a acheté cette année les parcelles. Bien huilé, le protocole de mise en réserve foncière a été appliqué à la la lettre : la maison est condamnée.

    Un nouveau lotissement dans les cartons au Pont de l'Arc

    Un nouveau lotissement dans les cartons au Pont de l'Arc

    Un nouveau lotissement dans les cartons au Pont de l'Arc

    Un nouveau lotissement dans les cartons au Pont de l'Arc

    Un nouveau lotissement dans les cartons au Pont de l'Arc

    Un nouveau lotissement dans les cartons au Pont de l'Arc

    Un nouveau lotissement dans les cartons au Pont de l'Arc

    Un nouveau lotissement dans les cartons au Pont de l'Arc

    Un nouveau lotissement dans les cartons au Pont de l'Arc

    Un nouveau lotissement dans les cartons au Pont de l'Arc

    Un nouveau lotissement dans les cartons au Pont de l'Arc

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  • De tous les quartiers en construction à Aix-en-Provence, celui de Valcros est à n'en point douter un cas de longue gestation. Il aura déjà fallut un temps considérable pour rendre cet espace sous la forme d'un quartier dicible. Heureusement, les voies autoroutières et ferroviaires ont donné de premier éléments pour délimiter un périmètre cohérent.

     

    C'est pourtant juste derrière la voie ferrée, pour le moment au singulier, que les premiers éléments de la vaste zone d'activité envisagé sont enfin sortie de terre. L'impasse de Piboul a oublié son sanatorium avec sa vaste piscine de béton au long de la voie ferrée depuis que l'imposant siège de la compagnie Orange à pris sa place. Comme souvent dans ce type d'implantation, le terrain est resté très longtemps en friche propriété du groupe "canton 25".

     

    Déjà imagine-t-on les longue tractations pour aboutir. Non loin, l'enseigne automobile Tesla est en place dans une impasse rural devenue rue. De l'autre côté de la voie ferré, le Hameau des Martély qui fut construit pour résorber le phénomène de bidonville - notamment en lieu et place de l'actuel Casino Partouche - vis ses dernières années.

    Valcros : Stigmates d'une longue gestation

     

    Les familles établies de longue date sont progressivement relogées dans le parc de logement HLM. Dès lors les maison sont murées jusqu'au prochain départ. Sur la dizaine de logements disponibles à l'origine seul deux ou trois sont encore habités. Ce dernier groupe d'habitants restent très attaché au petit hameau qui parfois les a vu naitre. Juste de l'autre côté de la route un vaste espace en friche est depuis quelques temps un immense chantier.

     

    Les terres du château Lou Deven sont excavées au plus profond, des routes sont tracées pour un espace futur dédié au nouvelle technologie. La bastide de l'ancien petit maitre aixois Joseph Milon n'est plus qu'une ruine branlante.

     

    Un camp de rum est encore en place, outil de spéculation classique, jusqu'au dénouement finale. Non loin, le Golf d'Aix-en-Provence reste dans l'expectative, dans la hâte de l'arrivée de nouveaux voisin plus réceptifs au champ golfique. En contre-bas la propriété ruinée de la Fayat est une pièce de choix tout comme la ferme D... actuellement squattée par des rum. Quant au terrain de sport et ses installation, il reste une réserve foncière de choix pour la municipalité.

    Nos autres articles sur Valcros

    LA PATERNITE DU QUARTIER VALCROS 06.2010

    LES PETITES SOEURS DE VALCROS 12.2010

    LA MISE EN QUARTIER DES VALCROS 10.2012

     

     

     


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    Depuis quelques années, les bords de l’Arc sont l’objet de toutes les attentions. Si quelques campements de personnes sans domiciles fixes demeurent, de gros efforts ont été consenti pour dessiner autour de la rivière un parcours de santé.

     

     

     

    Moulins, accrobranches, parcs démembrés

     

     

     

    Plus loin, c’est un accrobranche qui structure, habille le cours d’eau. Ce complexe de cordes et de bois, ouvert depuis quelques années, est emblématique des transformations en cours dans le secteur. En effet, au début du siècle, l’Arc était utilisé pour sa puissance, asservi pour de nombreux moulins notamment entre le domaine de la Parade et le quartier du Pont-de-l’Arc. En retrait de cette activité, très industrielle pour l’époque, les terres sont réputées gâtées -incultes – percluses de moustiques en période estivale.

     

    Bien plus tard, à l’âge de la force électrique, quelques projets s’organisent entre les derniers morceaux de la ville et la rivière. Dans cet espace immense, des fermes tentent une mise en valeur agricole dont subsiste quelques vestiges Chemin du Viaduc ou Quartier de la Beauvalle.  Cette ceinture verte stimule les urbanistes qui bientôt dessinent une voie d’autoroute en son milieu.

     

    Coupées en deux, recluses en bord de rivière, les fermes se meuvent en demeures particulières comme le Domaine de la Beauvalle privé de ses terres ou encore cette bastide si discrète, dernière élément de sa génération sur l’Avenue Gaston Berger. Si la demeure a conservé un jardin exceptionnel, son imposante entrée mène à présent tout droit à un mur autoroutier.

     

     

     

    Trafic, inondations et cabanes

     

     

     

    Partout le bâti est adapté, reconstruit, remembré. En sus de l’arrivée de l’autoroute, la zone est réputée inondable hypothétiquement soumise aux crues centenaires de la rivière. De crainte, cette donnée est établie en diagnostique ce qui bloque l’initiative foncière de longues années à partir des années 1990.

     

    Les abords de l’Arc, depuis les Infirmeries jusqu’au Pont de l’Arc sont concernés en priorité. De fait, les constructions trentenaires établies comme le Novotel ou encore le Collège sont cernées par des terrains promis en réserve foncière. Pour les quelques propriétaires l’envie est grande de posséder un terrain constructible plutôt qu’un espace de jungle urbaine.

     

    Du reste, dans ce processus, les terrains laissés vacants ont attiré une population spécifique qui comme à « Plastique-Land » a établi de petites habitations précaires. Derrière le Novotel, les habitants de « Plastique-Land » demeurent parfois depuis plus de 10 ans. Depuis quelques mois, les esprits semblent avoir évolués quant aux dangers de l’Arc. La construction du parking relais du Krypton est à n’en point douter le signal d’une aire nouvelle pour ce secteur promis à un avenir tertio-universitaire.

     

     

     

    Un dernier saut de puce

     

    Plus loin, de vieux bassins agricoles sont ensevelis par une végétation luxuriante qui sert les craintes quant au phénomène de submersion. Au-delà de ces vestiges, une très vaste zone défrichée s’étend à perte de vue. Il s’agit de l’ancienne décharge d’Aix-en-Provence : les « égouts ». Là, les matières résiduelles étaient amenées pour y être valorisées. Cette vocation a perduré jusqu’aux années 1960 où le dispositif fût jugé obsolète.

     

    Bien des années plus tard, dans les années 2000, la famille propriétaire va créer un marché aux puces dont la fréquentation a été très importante. Par la suite, le site accueil des cirques ou même des concerts qui trouvent là un lieu idéal pour poser camions et chapiteaux.

     

    Depuis quelques jours, le terrain a été totalement déséquipé, vidé des quelques marabouts présents tandis que les remorques et autres restes mécaniques ont été tiré vers l’entrée. Condamnée par un gros bloc de rocher : le marché aux puces à Aix-en-Provence c’est fini.

     


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