• Visite au Pont de l'Arc - partie V

    A présent nous sommes à quelques mètres de la haute demeure. On peux deviner une forme toute en longueur et sur le côté quelques dépendances ensserées dans les arbres. Le sentier est à présent en petite pente caillouteuse avec à chaque pas on remarque, la présence de fleurs qui marque le caractère sacré de la parcelle. En continuant un peu nous sommes sur le petit plateau où se situe la maison propriété jusqu'a peu de six membres d'une famille : la famille Schmitt. La maison nommée "les Bornes" est habituellement appellée Les Malouesses. Celle-ci, au coeur d'un domaine d'un peu plus de seize hectares, est faite de pierres et sa dégradation bien avancée laisse poindre ces structures d'acier.

    Faisant  face à la porte, nous pouvons décrire une bastide provençale : simple, intégrée à son paysage. La maison est en ruine, son histoire y a contribué. Dans un premier temps, celle-ci à souffert de son abandon, du passage d'une gestion pointue à un vide total. Nous sommes alors à la fin des années 1930 et de fil en aiguille la demeure va plonger dans un processus assimilable à un long déclin. Non que cette dernière n'est point connue d'habitants par la suite mais plutôt qu'aucun entretiens, qu'aucune manifestation de conservation des lieux n'a été entreprise.

    A la suite du départ des derniers propriétaires occupants probablement vers la fin des années 1930 la famille Schmitt aurait, au dire de certains riverains, acheté le domaine animé par une volonté spéculative. A cette époque, vers 1950 un petit lotissement est édifié sous la forme d'une impasse au dessous du Domaine. Il y avait là des oliviers en restanques qui, à l'hiver 1924 ont tous péris gelés. Aux Malouesses, il n'y a pas d'activité lorsque bientôt, vers les années 1955/1960 des populations d'origines magrébines vienent occuper le site. C'est le temps des bidonville et de petite cabane édifié en béton, en taule entoure la demeure. Une source au nord permet "aux femmes de laver le linge". Cette situation va perdurer jusqu'au milieu des années 1970 date à laquelle la mairie ordonnera l'évacuation du site. En parrallèle, les Schmitt espère la mutation du clasement de leur parcelle celle-ci étant clasé zone verte et donc non constructible.

     Par la suite plusieur gardien vont s'improviser l'un d'entre eux éxibant a qui le veux bien une lettre manuscrite qui écrite de la main d'un Schmitt donnerait pouvoir à ce personnage. Tous ces squatters pionniers du genre vivaient dans un lieu magique, un écrin de verdure malheureusement vidé par le temps de toute forme de confort. A propos de l'alimentation électrique par exemple on pourra considérer la ligne de poteaux fait de bois comme la dernière trace de ce type de confort. On devinne d'ailleurs un des accès recouvert par le temps, les végétaux en suivant l'ancien parcours électrique. Pour ce faire il faut évoluer vers le nord-ouest depuis la maison non s'en prendre garde à ne pas déranger Philippe. : l'un des personnages clés du domaine...

    Une cabane solide et quelques tentes bien dressées constituent l'habitat de cet ermite des temps modernes qui ,venu du nord dans les années 1990, n'a depuis lors que très rarement quitté les lieux. A son sujet, le voyant au côté de ces chiens arpenter le terrain, l'on pourrait volontier retenir le titre de gardien du site. Longeant le cable edf déposé nous "ressortons" dans une impasse goudronnée avec en bord du terrain les vestiges du compteur électrique des Malouesses. Non loin un bâteau hors d'âge qui a due être de course atend son heure lôti sous les arbres. L'impasse proprement dites mène à l'avenue Fortunné Ferrini...

     


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