• FULLRUSH - FERME AUX PORTES DE CAMARGUES 2/3

    LA SUITE C'EST PAR ICI

     


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  • Le Géant Casino ex Rally représente à n'en point douter l'un des principal espace de socialisation du Jas-de-Bouffan. Seul, replié, en boule ou parfois parmis d'autres, les sacs de grand mère estampillés du R et des damiers du Rally témoignent du lien ancien entre l'hyper et ses riverains. Les bâtiments ont fait l'objet d'importants travaux depuis leurs créations et notamment en 2006/2007 avec un agrandissement notoire de la surface de vente et la sortie de terre du centre auto. Le Feu vert évait un terrain vague qui une fois retourné fut un gisement ephémère mais fort riche pour les collectionneurs et spécialistes de fossiles de la région entière. Le chantier achevé rien de tout cela ne transpira plus. Même la maison abandonnée qui auparavant surplombait le centre commercial fut détruite. Celle-ci était fort spartiate. Faite de pierre, elle était vielle de cent ans environ. Une dépendance faite de brique rouge faisait office de garage ou quelques machines agricoles gisantes, rouillées cotoyaient une 104 rudoyées par mille mains. La demeure comportait deux niveauxdédiés à l'habitat et collé une partie plus haute : l'atelier. Au dehors, un puit central de construction ancienne et quelques arbres dégénérés. L'abandon des lieux remonte aux années 1980 probablement l'une des isues de la construction du supermarcher. Jusqu'à sa destruction la construction et son terrain vandalisé ont accumulé de plus en plus de détritus autant de traces de toutes ces visites, de tous ces repas consommés, de ces marchandises mise au rebuts, et autant de véhicules découpés, de buttins partagés laissés sur place puis mêlés au objets originels pour leur part cent fois détournés de l'usage premier, celui qui leur fut assigné par feu leurs maîtres.

    En repartant vers l'ouest, nous prenons la Route de Berre qui est egayée de quelques commerces des plus modernes, de ceux dont l'aire d'accueil est suffisante pour charmer l'automobiliste de passage. Du côté droit un primeur à cet avantage et plus loin une allée fuie vers le bas. Il s'agit d'une impasse fort peu profonde, sorte d'enclave de maison dans un contexte bâtie à la vertical. Durant longtemps une des maison et son propret jardin restérent abandonnés. Les fruitiers vieux de quarante ans s'ennuyaient dans des herbes folles, la façade décrépit continuait d'offrir les charmes d'une disposition coquette de la pente et des poutre. Bien qu'ultra-urbaine, la demeure fut protégée longtemps et finalement murée en 2006 au terme d'une mise en vente. A la suite, la demeure fut en partie refaite et le jardin utilisé pour bâtir une nouvelle maison.

    Plus loin, sur la route un petit centre commercial est organisé autour d'un parking plein le plus souvent, plus loin la Route de Berre file après un rond-point. Très vite et comme sans transition, après le restaurant le Notre sur la gauche, la campagne regagne ses droits. Sur la droite, la bastide maison de repos de la Jauberte veille sur ses pensionnaires qui jouissent d'un cadre provençal typique à deux pas de la civilisation. Plus loin encore une cave viticole offre l'étrange et rare spectacle du cimetire privatif. La parcelle de repos est intégrée à la gauche de la propriété et reconnaissable depuis la route à sa forme si particulière. Plus loin, en descente c'est l'entrée dans la riche aire des Granette. Pour certains l'endroit est un peu le saint des saint, le lieu où l'on peux faire des siens des aixois véritables. Sur la droite au "feu des Granettes" une route monte sur zone. En fait de lieux-dit seul des bastide s'enchaînent, l'école en bastion social collectif se distingue à peine de l'ensemble. Tous les habitats sont de bonne qualité et les pierres se pressent aux massif d'agaves pour constituer des allées agréables. Quelques chemins partent de çi de là vers des propriétés aux beautés variées.


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  • En suivant l'Avenue de l'Europe qui prend source depuis Aix-en-Provence centre à hauteur du très cubique Pasino s'entrecroise à gauche comme à droite des résidences H.L.M. ou non. Quelques commerçants ont tentés leur chance en rez-de-chaussé avec plus ou moins de chance. L'enseigne Aldi par exemple située sur la gauche à hauteur de la voie ferrée attirent un large publique. Juste derrière, le groupe Dassault Systeme est comme masqué par l'enseigne du hard-discounter. Après le pont de la voie ferrée sur la droite, un espace de verdure procure un paysage, une ombre différente.Les végétaux forts variés sont lottis derrière un épais mur qui court sur une centaine de mètres. Il s'agit de l'arrière de la somptueuse propriété du Docteur Corsy. L'accès officiel à la demeure du maître se fait face à la cité H.L.M. éponyme.  La bâtisse est sise sur un terrain largerment arborhé et vaste de plus de deux hectares. Cette perle au milieu d'une zone à présent ultra-urbanisée est le fruit d'un légue consenti par feu le Docteur Corsy à la commune d'Aix-en-Provence. La demeure reçue naguère, du temps où les alentours restaient de bois et de champs, de nombreux visiteurs illustres dont certains marquèrent de leur talent les murs de la demeure à l'image de Cézane. Un temps abandonnée , délaissée, la propriété a finalement retrouvée une âme à travers son gardien et les activités culturelles qui s'y déroulent de temps à autres. Du reste, il y a quelques années les allées n'étaient que friches et l'arrière du jardin : une jungle.

    Revenons sur l'Avenue de l'Europe et à présent contemplons l'édifice de Météo Fance.Luisant de toute sa modernité, le siège régional est pourtant implanté en ces lieux depuis plus de trente ans. N'en déplaise aux années, un ambicieux programme de réhabilitation conjugué au nouveau logo de l'entreprise météorologique ont suffit à rajeunir l'ensemble des bâtiments. Certains bâtis ont dans le cadre de ce chantier vieux de deux ans purement changé de destination. Ainsi, deux  confortables maisons de fonction agrémentées de leurs jardinets ont été reconverties en espaces de bureaux. Plus loin dans l'allée, les douanes jouissent d'un imposant bâtiment. De retour sur l'Avenue de l'Europe à la hauteur du croisement de Météo France de l'autre côté de la route un édifice fait de béton précontraint est dédié à l'aide aux personnes les plus démunis. Depuis ce lieux et en ce lieux est aidé un publique en majorité constitué de personnes SDF auquelles est apporté un réconfort, une assistance que cette dernière soit d'ordre alimentaire ou lié à l'hébergement. Par voie de conséquence, il est courant pour l'automobiliste d'être sollicité à cette endroit par des mendiants . Derrière le bâtiment de la Croix-Rouge, la D.D.E. possède une base, une ancienne route qui jouxte l'autoroute et déssert l'arrière de la structure. Sur quelques bouts encore asphaltés quelque infortunés ont élus domicile et vivent là avec pour seul abris quelques carravanes. Plus loin encore et comme ensérré entre la voie ferré et la chaussée de l'autoroute, un campement rappel les pires heures de la France : le temps ou l'acceuil de l'étranger était formalisée par le rituel du passage au bidonville urbain à l'image du bidonville aixois des abattoires - à l'emplacement actuel du Pasino - résorbés à la fin des années 1980. On notera le regroupement au bord de l'autoroute de nombreux acteurs institutionnels ou issu de telle structure comme Météo France, La DDE, La Croix Rouge, Auberge de jeunesse ou encore Les Douanes. Le caractère publique de cette portion d'autoroute a certainement conduit à une telle configuration dans le cadre d'une redistributon de la terre après l'achèvement du tronçon autoroutier.

    De retour sur l'Avenue de l'Europe, un stade borde à présent la route sur la gauche avec jadis un bâtiment qui semblait être une ancienne demeure tronant au milieu de l'infrastructure comme un champignon. La bâtisse fut un temps un commissariat de police puis fut détruite il y a environ trois ans. A la suite, un terrain vague constitue les restes d'une entreprise fermée il y a quinze ans environs. Laissée à l'abandon, les bâtiments furent un temps le repère, la cabane, le lieux de passage pour bon nombre de jeunes et de moins jeunes des quartiers environnants. L'arrivée au rond-point formalise notre entrée dans le quartier du Jas-de-Bouffan. Prenant à droite, très vite un deuxième rond-point de taille plus réduite s'impose. Sur la gauche, la voie mène notamment à la MMSH - Maison Médiranéene des Sciences Humaines. Il s'agit ni plus ni moins d'une ambassade de la très importante Faculté de lettres aixoise dans le quartier. L'activité du site est principalement axée sur des travaux de recherche et notamment dans des discipnes telles que l'archéologie ,la sociologie ou encore l'anthropologie. Très moderne, l'édifice n'est vieux que de six ou sept années. Organisé autour d'un jardin central, les bâtiments culminent sur trois niveaux orchestrés avec une architecture agréable. Dans l'espace jardin l'impression d'atrium est sympathique d'autant plus lorsque l'eau circule dans la suite de bassins et de rigoles installées. D'autres espaces boisés sont inclus dans les bâtiments et restent un idéal pour chercheurs avident d'espace de relexion incongru. La cafet façon self-cantine domine, depuis une mezzanine, un large hall avec comptoire d'acceuil. On notera les distributeurs à café au fond à droite comme un prélude des toilettes logées à la même enseigne.

    Après la MMSH un mini rond-point permet de rejoindre un parking-impasse. Les riverains sont un club de tennis et le Château de l'Horloge. Longtemps cette bastide, qui fut fort belle, fut abandonnée. Bien que régulièrement mûrée, la demeures fut durant dix ans environs le théâtre de nombreuses pièces. De celles qui miment une jeunesse tumultueuse réfugiée dans le shitt et le trip cabane à celles qui finissent dans le sang et les larmes. Sur quatre étages, la bastide était du temps de son abandon très dégradée. Du reste, l'enmurage de l'espace, sans réduire l'aflux de visiteurs, fut le terreau de nombreuses dégradations et engendra de dangeureuses entreprises toutes basées sur la volonté des visiteurs d'obtenir de la lumière. A ce titre plusqieurs incendies furent à déplorer dans ce qui devint très vite, au-delà d'une cabane, un lieux de squatte régulier. Sur la fin, vers 2006/2007 même le jardin pourtant largement encombré de déchets était utilisé par des familles en qualité d'habitation.

    A suivre

     


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  • Bienvenue dans la partie ouest d'Aix-en-Provence. Ce secteur est souvent nommé génériquement par les aixois que ces derniers soient riverains ou non au moyen d'acronymes tels que "la ZAC" - zone d'aménagement concertées - ou encore "la ZUP" -  zone d'urbanisation prioritaire - par référence aux vagues successives de construction de logements collectifs livrés à partir de 1965. On notera que chacun de ces deux acronymes correspond à une loi d'urbanisme, les ZUP dans un premier temps en 1954 puis, les ZAC à partir de 1967. Le but de ces dispositifs législatifs est de permettre par une interaction entre collectivités publiques et partenaires privés de résoudre la problématique en terme de logements déjà endémique à la période de référence. A noter qu'il existe à l'heure actuelle 195 ensembles issus de la loi  ZUP en France dont 6 sont situés dans le département des Bouches du Rhône. Il s'agit des quartiers de Plan du Bourg à Arles, des Caillols et du Canet-Malpasse actuellement Frais Vallon à Marseille et des Canourgues à Salon-de-Provence.

    Le point fixé pour le début de notre visite se situe à l'intersection des avenues de l'Europe et Henri Mouret  là où est édifié l'imposant Pasino. Celui-ci marque une séparation symbolique entre le quartier l'Encagnane - prononcé d'Encagnane - édifié entre les années 1965 et 1971 et les quartiers affiliés au centre-ville. Le casino a été édifié à partir des années 2000 et inauguré en 2001 amenant dans le quartier les traces des fastes de l'ancien Casino du centre ville, propriété du groupe Partouche depuis 1994. A ce propos, un excellent site internet permet de visiter l'ancien casino situé en bas de l'avenue des Belges construit en 1923 : http://www.map.archi.fr/casino/index1.htm.

    Ce site intervient comme un outil légal de conservation du patrimoine mis en place par le Ministère de la culture. Ce support d'archives a été financé par la SEMEPA - Société d'économie mixte d'équipement du pays d'Aix - comme l'un des coûts inhérents à l'opération Sextius-Mirabeau. La SEMEPA est l'organisme qui représente le cadre juridico-administratif de l'ensemble du projet Sextius-Mirabeau. Pour l'anecdote on notera l'homologie entre le nom de l'une des avenues limitrophes au Pasino et l'un des acteurs majeur de cette société d'économie mixte. En effet, cette entité a été crée en 1961 par un certain Henri Mouret alors maire d'Aix dans le but de "répondre à l’accroissement démographique correspondant au baby-boom de l’après-guerre et à l’accueil des Rapatriés". 

    En parallèle de la procédure d'archivage du casino et pour assoir l'écrin des allées provençales la tentaculaire société d'économie mixte extrait le vénérable établissement partouchien de l'actuel centre ville. Finit les ambiances enfumées parfois salaces du tripot. Finis les regards nerveux portés sur les sols de moquette rouge à la las Végas parano. La décision de détruire le temple des bandits manchots aixois fut l'objet d'âpres négociations entre collectivités organisées et casinotiers.

    L'emplacement des anciens abbatoirs, qui fut un temps un vaste bidonville, puis qui fit le bonheur de quelques récupérateurs d'inox fut sélectionné. A vrai dire, une fois les anciennes tueries mise à terre il ne restait rien de plus qu'une esplanade entre deux voies rapides, un carré entre les bâtiments d'Encagnane et les prolongements "naturels" du centre-ville. Qu'à cela ne tienne, en quelques mois le Pasino occupait une bonne partie de l'espace avec une architecture digne des pensées les plus futuristes. Au devant, des fontaines assurrent la continuité d'un projet amorcé dès 1923, celui de faire d'Aix une ville thermaliste. Le bâtiment depuis les points de vue fait office de poid lourd dans le paysage aixois. Au dehors nul n'est censé l'ignoré avec ces abords gazonnés, ces lustres d'exterieur extravagants, comme un semblant de luxe organisé. A l'interieur on est surpris par le parking dont la taille évoque une installation de supermarché. Dans les étages, une vaste salle de jeux ouverte types machines à sous organisée dans une allée interne bordée de restaurants. Une sorte de galerie commerciale tournée vers les prestations de loisirs ou l'exotisme de certaines préparation semêle à l'exotisme de la possibilité de jouer.

    A l'inverse de son ancètre, le nouveau casino est d'une propreté clinique sûrement de celle à changer les habitudes. Qui d'y retrouver la senteur d'un interieur toujours très clean qui de fuire cet endroit par trop hôspitalier. A  l'interieur, l'accent est mis sur le nocturne, le spectacle est dans les murs aussi les fenêtres sont peu nombreuses. En haut, une salle culmine et impressionne par ses dimensions. On y signerait volontier une convention historique. De nombreuses inaugurations, réceptions ont eu lieu dans ce vaste espace. Pour les riverains le "Casin" est comme un sémaphore au milieu dun isthme de bitume. En passant le Pasino, nous pénétrons dans le quartier d'Encagnanne. De part et d'autre d'une avenue typique des villes modernes sont disposé des immeubles dont la taille n'éxède pas les quatre ou cinq étages. Plus loin, un rond-point fleuris et orné de cette façon dont seul les hommes des villes ont le secret. A gauche, une place représente l'épicentre du quartier d'Encagnane. Au centre du dispositif l'immeuble Centraix semble tout droit sortie d'une reconstitution historique. L'édifice de béton comprend l'unique Super U d'Aix, quelques commerces et en son arrière une partie en habitation.

    A suivre


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