Une visite d'aix-en-provence et de sa région pleine de surprise et 100% inédite; mais aussi des articles de fond sur des sujets qui Vous concerne...
Grande ruine du Vallon aveugle à Aix Cette grande ruine était active jusqu'à la fin du 19ème siècle. C'est au fond d'un vallon très isolé qu'une famille s'exerçait au dur métier de bousquatier. Armé de coin pour fendre les souches, ils descendaient un peu plus bas pour faire du bois un moyen de subsistance. Cette pratique très développée au 16ème siècle, permet au gens de la ville de chauffer leur demeure et leurs eaux. Les chemins sont taillé dans une végétation très dense qui décrit dans le relief les rares réserve d'eau. Plus haut, au vallon aveugle c'est déjà l'heure du repas.
Le sanglier chassé tous proche et quelques légumes de la rocaille. Pour la toilette c'est le baquet, les bonnes eaux de pluies de la réserve attenante à l'habitat. Si les arbres dominent hauts, le devenir des cultures est capricieux, n'offre pas de répits aux bouscatiers. Pour gagner quelques sols, parfois un sous d'argent ils doivent chaque jour ramener les troncs pour les fendre au couché du soleil. Quelques fois un âne sert au labeur véritable joyaux sylvicole. Les années passantes, la ville se rapproche quant certains sentiers s'épuisent en routes. Restée perchée, la maison du vallon aveugle perds c'est derniers habitants partis vers les lumières de la ville. Étreinte par de massif bancou, la maison s'écroule : vomis de pierre où luisent ça et là reliques de vaisselle.