Une visite d'aix-en-provence et de sa région pleine de surprise et 100% inédite; mais aussi des articles de fond sur des sujets qui Vous concerne...
Au sein de la Faculté de Lettres d'Aix-en-Provence, les autorités du campus semblent avoir trouver un outil efficace pour transmettre le sens des responsabilités, de l'initiative à leurs étudiants. Il s'agit dans cette entreprise de viser un public spécifique : celui des étudiants automobilistes. Pour ces derniers effectuant un mouvement pendulaire entre lieu d'étude et domicile, l'exercice du parking des véhicules aux abords de la fac n'est pas aisé.
A cette difficulté "naturelle", endémique au pôle universitaire aixois, vient s'ajouter la fermeture actée du parking de l'établissement. Déjà fort petite, la plate-forme est à présent close par un puissant portail restauré dans cette perspective au cours de l'année précédente. Un panneau annonce la fermeture de l'aire de stationnement à partir de février sans préciser une quelconque date de réouverture. Plus bas, une formule laconique émet l'hypothèse d'un accès gratuit au parking-relais du Krypton en cours de négociation. Cette solution de repli vers ce qui ressort comme une propriété de la municipalité est située ... au-delà de l'autoroute et reste à ce jour payante.
Inutile alors de jouer du klaxon devant l'enceinte ou même d'espèrer gagner les salles de cours par l'Allée piétonne du parking car une fois la galère passée, l'étudiant constate que cet accès pédestre est égallement condamné. Loin de rendre l'Université plus ouverte sur son environnement, les actions entreprises tendent à refermer l'antre de savoir un peu plus chaque "semestre" tel le portail situé en face de la Bibliothèque d'Outre-mer dont l'ouverture est à présent réservée aux services de ramassage des ordures. Occupant le moindre espace de chaussée, dès lors qu'ils mordent les véhicules d'étudiants - de cette population qui au fil des années a permis à Aix de jouir des attributs d'une ville universitaire, - sont enlevé sans ménagement par les patrouilles de fourrière avisées par les Agents astreints au stationnement.
Si le parking de l'Université de Provence n'offrait pas de grande capacité ni une subtilité d'aménagement, ce dernier restait indispensable pour une structure s'affichant volontier comme un des éléments du deuxième pôle universitaire français. A l'abération d'une fac sans parking vient s'ajouter le trouble des travaux envisagés sur le site dont la finalité reste à définir. Selon certains, le goût par trop accre du gratuit aurait aiguisé les appétits des partis voyant dans le gestion d'un parking sorti de terre, la double possibilité d'externaliser une fonction comme de rendre celle-ci rémunératrice.