A mi-chemin entre les communes d'Aix-en-Provence et de Vitrolles, la Gare TGV s'impose comme un puissant repère.
Si ce dispositif ferroviare a été largement adopté, son contexte lunaire reste reservé aux plus avertis.
Bien à l'écart, au bout d'une route qui ne dessert que lui, le Centre de contrôle des camions à triste mine.
Très large, la desserte, prévue pour les plus gros gabarits a perdu de sa superbe, réduite à l'état de no-man-lands.
La chaussée jonchée d'ordures donne à voir un état de décomposition où seuls les convois les plus occultes s'aventurent.
Entre deux écarts, un goulet comme un check point, là une personne regarde son téléphone puis plus rien : le site est désert.
Sur l'immense plateforme de béton, les déchets forment une piste qui donne le sens de la visite.
Comme au temps de sa vocation administrative, un bâtiment normalisé procède de la première étape, il s'agit de l'enregistrement.
De ce côté là, l'infrastructure n'est plus qu'une ruine bétonnée remplie d'immondices.
Sans plus de formalité, il est temps de passer à la cabine de contrôles.
Tout aussi dégradés, le précieux outils de contrôle minéral comme mécanique à été rossé, rogné à l'extrême.
Sans formulaire, le parcours suit jusqu'à la sortie dans une continuité en terme de déchéance écologique.
Au-devant quelques restes de cables dénudés, des foyers éparsses et plus étrange, un lot d'une vingtaine de contenaires inutilisés.
Jadis campement de rom, ce site pourtant récupéré semble ne pas avoir retrouvé ses maitres, bien en peine chacun sans doute, de lui retrouver une vocation.