Une visite d'aix-en-provence et de sa région pleine de surprise et 100% inédite; mais aussi des articles de fond sur des sujets qui Vous concerne...
Posée au bord d´un chemin forestier qui ceinture les bas du nord Montaiguet, une petite batisse de pierres a triste mine. Deja, les quelques anciens du quartier avaient constatés l´abandon de l´habitation alors même que la piste forestière était un etroit chemin. Lotie entre les rives de l´Arc et les premiers flancs du Montaiguet, la maison serait à l´origine un lieu de retraite pour, selon le site internet officiel du diocèse de Meyreuil, les "Dames de Meyreuil". Il s´agirait d´une extension rurale de la puissante communauté Dominicaine qui dés l´an de grace 1308 est depositaire de la seigneurie de Meyreuil.
Les restes de la demeure ne livrent que peu d´indices sur les scènes jouées jadis en ces lieux. L´oeil averti relèvera à l´arrière de la piece unique la classique citerne d´eau creusée dans le sol, plus étonnante est cette cave posée en voute contre l´un des murs du bâtiment principal. Dans cet espace noir, spartiate, chacun imagine les generations de vagabonds qui dans les années 1970-1980 ont utilisés cet antre pour une nuit, une semaine, le temps de quelques Walstar.
De temps a autre un groupe de joggers passe puis plus rien. Le ruisseau qui coule en dessous devenu sous-terrain est muet. Ce dernier issu de la source du Chicalon n´assure plus comme jadis l´abondance, les bains d´été. Les gros rochers plats du vallon ne sont plus jamais immergés.
En somme, la "Bosque des Dames" est endormie, comme sa situation relève a present d´un splendide isolement. Bien caché dans les hauts, a quelques mètres au dessus de la maison des Dames, des bancoue - culture en terrasse - ont été amménagés dans le secret d´un relief qui assure l´invisibilité de ces cultures. Parfois, un espace est relié aux autre par un escalier qui, le rêveur l´imagine, a été ammené là, patiemment mis en place dans un contexte pentu des plus hostiles: Encore un peu plus haut, les restes d´un lit métallique demeurent là probablement depuis une centaine d´années : restes d´une petite masure ruinée, dépendance d´altitude de la Bosque des Dames.
Si les oliviers ont disparus, notamment dans les flammes des incendies passés; des chênes solide, parfois quelques fleurs issues de plantes loingtaines cousines de celles qui furent introduites tendrement par ces dames de Meyreuil dans le labeur agricole résistent.