• C'ETAIT LE VIDE LE DESERT QUI SERVAIT DE SUPPORT A LEUR COMMUNAUTE - 1/3

    Et depuis, bien des dossier ont évolué lorque certains, les plus rares semblent plongés dans une létargie infinie. Ainsi, la Ferme des Anges du côté de Meyreuil a révétue les très conventionnels habits de la restauration. Auparavant, ce domaine de bout de route, de fin de chemin était un squatte. De la musique plutôt faite de basses et d'infra-basses faisait parfois vibrer les lieux et en guest un âne ... nommé Govain était présent. Pour sûre que chacun se hatera d'admirer le site dans cet état depuis GoggleHeart où l'ancienneté de la prise de vue aérienne permet d'exhaucer un tel phantasme - 43° 29'54.47''N - 5° 28'05.95"E.
     
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    Du reste, il y a bien encore quelques ermites de ce côté là comme le "Chevrier Fou" qui aime à gravir les pentes du Montaiguet. Côté squatte, la ville n'est plus ce qu'elle était. Peut-être ce mouvement de reflux est-il plus global ? Après une bref ère de médiatisation, la possibilité d'occuper un lieux "sans droit ni titre" est de plus en plus réduite. Cette carrence dans l'offre de lieux tend à signifier de la raréfaction des cibles potentielles. Pour rester dans l'esprit "sqatte" il s'agit de renoncer au confort moderne et même au confort plus anciens...

    L'intemporel squatte du Silo du Pont-de-l'Arc

    Souvent, à l'arrivée sur zone il ne reste plus rien de la destination première du lieu. En somme, les squatters sont de plus en plus "des champs"  ou "de caravanne". Le squattage se réduit aors à la "prise" d'un point d'eau, à l'établissement la-bas au fond d'un parking. Le mobilier urbain est alors mis à contribution pour barrer, condamner les accès ... réduire les possiblités...

    Vers la route de Palette il y a bien une vaste zone de camping informel - 43°30'41.54"N - 5°28'34.72"E. Au bord de l'Arc l'endroit dégage un relan de Mad-Max tout en offrant un cadre arboré, le clapoti de l'eau. Le terrain est d'un plat parfait et pour cause, à l'origine celui-ci était destiné à recevoir un supermarché. Le propriétaire, Mr K. avait de longue date entamé les procédures pour réaliser ici, à quelques pas du - petit - Pont des trois Sautets une vaste surface commerciale un temps envisagée comme un Intermarché.

    Les lampadaires comme sortis de nul part donnent aux visiteurs des indications sur la position des parkings dans le rêve de ce promoteur bordelais. Espoirs déçus pour les uns, terre d'acceil pour d'autres qui loin d'êtres étrangers au site consomment ce dernier comme de juste ... Il y a la-bas un turn-over de caravannes et de quelques camtar - fourgon de type Trafic ou J5 - disposés en base. Un temps, un gardien occupait l'unique mobile-home du site. Celui-ci parti, le nouvel occupant informel de ce préfabriqué flanqua celui-ci d'un panneau de voierie récupéré et bien choisis : "Col de la perche"...Souvent les lieux de squatte traduisent un echec commercial, des péripéties juridiques inérhentes à la propriété foncière. C'était le vide, le désert qui servait de support à leur communauté.

    Ancienne fabrique de nougat
     
    En témoigne, cette farique de nougat du côté de la Rotonde squattée durant des annés. A Saint-Jérome, face au supermarché Casino du même non, une banque a été édifiée. Voici quelques années en lieu et place du Moto-hall Aixois - 43°30'41.54"N - 5°28'34.72"E. A l'occasion de cet échange une "longue" transition a un temps donné au site la fonction de squatte. Johane, un jeune aixois et ses nombreux chiens et chiots y avaient etabli leur quartier ... Le local était intéressant car configuré sur deux niveaux, l'un d'entre eux étant une vaste mézzanine avec ça et là les restes de l'activités du motoriste...

    Route des Alpes peu avant l'hôtel le Prieuré, la Maison de l'Arménie se souvient de sa longue période squatte des années 2000 - 43°30'41.54"N - 5°28'34.72"E. Cette belle bâtisse affublée en certains points de symboles maçonniques fut un temps surnommée la "Maison des drogués". Ce sobriquet collait bien avec l'état du site surtout vers la "fin", à savoir après plusieurs années d'occupations. Mais n'allons pas trop vite. Au départ Piotre, un colossal et jeune polonais - né en 1978 - vivait là paisiblement avec quelque chiens qui en meutent effrayaient le chalan. Ces derniers arrivent à l'époque de Grenoble où leur squatte du "17 rue du Drac" a été fermé en date du 21 août 2003 - 45°11'12.78"N - 5°42'26.38"E.

     

     
    Pièce d'identité de P., Route des Alpes

     

     Pour P., c'était un petit paradis. Il pouvait enfin restaurer sa Merco blanche immatriculée en allemagne et démontée quelques moteurs fraîchement récupérés. Il faut dire que la disposition du domaine, de ces bâtiments était idéale. Tout d'abord un solide portail à la suite d'un long mur rendait le site à première vue imprenable. On pouvait tout aussi bien penser à une bastide tranquille depuis la Route des Alpes.

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    Au delà du portail c'était le jardin arboré et envahit par endroit. Sur la droite un vaste hangar était dédié à la réparation automobile occulte. Plus loin, la maison principale et ses robustes portes de bois peintes de rouge. A l'intérieur les vielleries sont entassées et l'on devine au plafond quelques moulures. Chaque pièce fut-elle étroite a sa cheminée. Les salles d'eau ne manquent pas. A l'arrière, un bâtiment indépendant évoque un ancien hangar avec une imposante porte métalique qui donnant sur la route est condannée. Le terrain finit en petit bois au milieu duquel trône un puit du même tonneau que la bastide.

     

     Les traces bureaucratiques d'un parcours de squater

    Bien vite P. fût débordé. Qui, un pote pour dormir, qui, un amis à héberger, bientôt P. ne fut plus maître de rien. Dehors les machines à laver, les laves-vaisselles étaient livrés à quelques réparations éparsses. Dehors encore et comme dedans, les carcasses ne manquaient pas. Les pièces était envahies d'objets. Et, sur les trois étages un cafarnaum indéscripible régnait. Les parties les plus hautes, sous les toits, offraient des espaces mansardés donnant à voir de l'enfer de la toxicomanie. Beaucoup de seringues étaient posées ça et là aussi bien que des habits dont les tailles trahissaient la misère de familles entières...

    Préview / Mais depuis ce vide pour beaucoup c'était déjà l'hiver...2/3


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