Chacun a entendu parler de la problématique climatique, des grands changements à venir notamment dans les régions situées les plus au sud. La ville d'Aix-en-Provence ressort comme très impactée par une prochaine élévation de la température qui ne sera pas le principal problème mais plutôt le déclancheur de conséquences beaucoup plus graves.

A la tête de cette liste de changement induit par le réchauffement climatique, le déficit pluviométrique déjà en cours. En effet, les précipitations sont de moins en moins fréquentes tandis que la chaleur plus intense engendre un renforcement de l'évaporation des eaux avant que celles-ci ne s'infiltrent dans le sol.

Le déficit hydrique, plus connu sous le générique de sécheresse tend à s'imposer et n'est plus l'objet de spéculation, le phénomène ayant déjà commencé. A l'appui dans la région aixoise des dizaines d'habitations n'ont plus accès à l'eau jadis puisée au moyen de forage.

Pour ces habitations situées dans des endroits reculés, nichées dans les collines il y a peu d'alternative. Sans possibilité d'accès à l'eau de ville, trop loin du réseau du Canal de Provence. D'ailleurs le précieux dispositif imaginé au début du siècle dernier pour dériver une partie des eaux de la Durance vers la Provence arrive à saturation. La pression disponible ne permet plus, ou presque plus, de raccordements supplémentaires. En sus, une partie des ouvrages est viellissant entrainant des pertes significatives du précieux liquide.

Dans ce contexte, les acheteurs de biens immobiliers, souvent qualifié d'exceptionnels, seraient bien avisés de s'attarder sur les conditions de fourniture d'eau dans ces bastides souvent positionnées dans des sites naturels exceptionnels.

A la marge, quelques indices peuvent signifier d'un prochain épuisement d'une nappe phréatique à l'image du changement de végétation. Dans le massif du Montaiguet, de nombreuses maisons sont concernées tous comme certain secteur des Pinchinnat.

A concurrence d'installer une citerne puis de se faire livrer de l'eau par camion citerne, ces demeures sont condamnées à un futur abandon à tous le moins de perdre le statut de luxueuse propriété et par là une solide dévaluation de leurs valeures financières.