• 14.10.2013

    Du nouveau à la polyclinique : VERS LA FIN DES MALOUESSES

    Une voiture stationnée, hésite puis finalement s'engouffre sous la terre. La seule issue pour Margaret était bien ce parking sous-terrain. A cette heure de pointe les abords de la Polyclinique Rambot à Aix-en-Provence dégueulent de voitures. Malgré les multiples amménagements routiers, les changements de circulations, l'activité demeure trop intense sur les rives de la Torse. La tête déja hors de ces murs étroits, le Docteur Lacoste n'en finit pas d'espérer.

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    Le scénario qui se joue et s'étale dans la presse, qui fait débat auprès des comités d'intérêt de quartier, porte sur le déplacement de la fameuse polyclinique sur un site en périphérie d'Aix, Avenue Fortunée Ferrini au Pont-de-l'Arc. Outre ce transfert, l'autre établissement de soins privés aixois géré par le docteur Lacoste sera intégré au projet pudiquement nommé "la Polyclinique".

    Véritable serpent de mer, ce programme médico-immobilier a subit de nombreux rebondissements jusqu'à aboutir à une pathétique inertie. Si les uns se frottent les mains de voir le "monstre paralysé", les autres tentent à grand renfort de perfusions associatives boisées, de réunions, de remettre le malade sur pieds. Si les sources de retards, près de trois ans sur la date de livraison de la Polyclinique, sont multiples, le CIQ du Pont-de-l'Arc qui soutient le projet dénonce les recourts déposés par quelques riverains dont les motivations ne seraient que financières.

    Tandis que se développe cet imbroglio, peu d'actions ont été entreprises sur le site. Quelques panneaux signalant le catactère privatif de la zone ont déja été vendalisé tandis que les jeunes pousses plantées pour être un futur écrin végétal provençal ont pour la plupart dépéries.

     

    LE DOSSIER CONTINUE

     

     

    Plonger plus en avant sur l'histoire du site d'accueil de la future Polyclinique c'est par ici;

     

    D'autres infos sur le dossier et des photos de la bastide abandonnée ici.

    Photo 065-WEB

    Musée des Malouesses des photos d'objets trouvés sur place c'est ici               

    Photo 156-WEB


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  • En feuilletant un vieux ouvrage, un volume des Oeuvres complètes de Voltaire, le tome 44 d´une vieille édition de 1823, je restais sidéré par ce que j´allai découvrir. En effet, si les proses de Voltaire sont des plus intéressantes, de curieuses annotations inscrites en marge de certaines pages constituaient le journal d´un résistant. 

    Au fil des 430 pages, cet homme a consigné des faits d´évasions, de sauvetages, de récupérations de soldats en France a partir de la fin des années 1940. Je vous propose de découvrir le contenu de ces notes in extenso, certaines sont indéchifrables voir codées, d´autres livrent de précieux détails sur les hommes aidés par le résau de résistants, leurs pacours.

                      "Frank Allin Milhouse Ranybury Wiltshire 101 Sq"

                      "Oliver James 745340 Sergent 83 Sq Shot on Morlaix 22.03.41"

                      "William Mc Grath 589464 82 Sq sh. Faliry Danmark 13 A 1940"

                      "Cap. Richard C F Aston 151 Provost Compagnie CMP Région Calais 18 mois"

                      "George Reives Cap au long cour feb 42"

                      "Major Robert Challoner 976864 Lieutenant Royal escaped from Heilay near Rouen prisonner 17 of june Molleval near Rouen feb 42"

                      "Flying off. Meyjslaw Taras Sq 300 bomb abattu sur Ostende avait bomb Munich x Monsieur Benoit"

                       "Lt Cl ou Cl Kamionko breveté état-major était a Narosik en France hier occupé depuis armistice plusieurs tentatives avortées pourjoindre le FPL Patrick Heny mecan"

                       "Ladislas Radwanski flying officier Esc 300 Me P 1006 Major Ph. Newman RAMC taken in Dankirk, escaped from Rouen Mamfield Ingatestore Essex"

     

     

    A suivre


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  • "la vieille qui gueule"

    Toujours a la recherche de l´apocalypse, Paco et les autres cherchent a être là au bon moment. 20h20 caisse centrale : des hurlements. La voie d´une femme porte haut cris et insultes désuètes. A l´approche déja le monologue est plus audible, la crieuse promet sa fuite à la concurrence. De l´autre côté du comptoir, les agents de permanence de concert avec les vigiles patientent jusqu´à la fin de la tirade. D´un point de vue politiquement correct, la scène s´articule, chacun reprend ses courses, certains rangent à présent leurs portables : le film est posté.

     

    Depuis quelques semaines, les ires se multiplies au centre commercial, certains clients fidèles depuis Rally ne reviendrons plus. Un vent de révolte souffle dans les rayons au Géant Casino du Jas-de-Boufan. Si de l´aveux du cadre de service les prix des articles ont considérablement chutté, il en irais de même pour les prestations offertes à tout le moins que le client croyait acquises. Comme un engrenage qui aurait rouillé, un ensemble de tétons non huilés, le monstre commercial semble chanceler. 

    En ce samedi de mars comme au dernieres heures d´ouvertures du lundi suivant, l´espace des caisses est comme une fresque des coulisses d´un paradis communiste perdu. Les clients doivent ainsi patienter quelques dizaines de minutes; pour la "vieille qui gueule" se sera 34 minutes pour passer en caisse. En coulisse, le directeur de l´établissement est montré du doigt avec lui les hauts dignitaires de Clermont-Ferrand qui feraient tout pour lester la barge.

    Le programme de la direction laisse transparaître les ressorts d´une adaptation à la concurrence à marche forcée selon une équation dont les termes sont la baisse des prix et la gestion-pressurisation du personnel. Postes non remplacés, lá ou les agents patrouillaient en doublon, ces derniers envisagent à présent la prise de poste comme un moment de solitude souvent dans un contexte de gratuité : il s´agit d´assurer les heures de travail de ceux qui ont quitté le navire. Amer, le flôt de clients se tend au passage des caisses, tous irrités par l´absence de personnel tandis que les caissières, authentiques otages, doivent recueillir cette somme d´amertune. Sûre que derrière des perssiennes de bureaux laquées certains patientent. Finalement de simples spectateurs du processus antisocial en cours. 

     

    "l´homme de la caisse du Géant suit une BX"

     

    En retrait de la scéne, un des client a renoncé : pressé par le temps. Dans quelques minutes l´individu a rendez-vous "2eme rond-point de Puyricard". Déja la BX patiente sur place. En un coup de phare, le type de la caisse du Géant suit l´inconnu à la BX dans la nuit. Au bout de quelques kilométres la vieille auto ne fait plus du tout raccord avec le paysage. Le portail se referme, c´est en auto qu´ils progressent dans l´immense propriéte. Devant ce qui semble être l´entrée principale la BX et la R5 sont a présent stationnées. A l´interieur, le propriétaire de l´immense demeure guide déja l´inconnu vers les sous-sol.

    Contemplatif, l´homme de la caisse du Géant est tres satisfait par ce qu´il voit. Du reste, son hôte ne demeure pas de marbre : ses yeux brillent devant la chose. Sans âme il pousse une lourde porte métallique. L´homme de la caisse du Géant reste en retrait, plein de compation puis a l´appel de l´inconnu apporte son aide. Dans l´action, Anatole se présente à Bertrand, s´épanche enfin quant à ses émotions. Très triste, c´est avec grand regret qu´Anatole cède sa vieille R5. Les 100 euros sont échangés, Anatole regarde les deux autos attachées partir avec le gars du Bon Coin.


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  • Alors que les autos filent, certains s´attardent aux abords des machines a cafés. Cette aire de repos a fier allure considère Vladimir ravi d´exposer à qui veut l´entendre la prochaine construction d´un nouvel hôtel low cost sur l´Aire d´autoroute de Lançon de Provence. Très fort ce dernier enchaîne évoquant la fin tres discrète de l´Hôtel Mercure détruit sur le site en 2010. Il faut croire que les dieux avaient abandonnés le bâtiment.

    Sur le départ, Vlad a a-peine le temps d´évoquer le jour ou les tractos ont mis à terre le colosse : la-bas derrière les cyprès. La table haute reste vide quand une usagère vient se féliciter de sa manoeuvre. Exitée, l´automobiliste est ravie de son astuce. Avec ses pièces taïlandaises, non seulement elle a un café a l´oeil mais en plus elle recupère un euro. Au centre fort là ou les ventres des machines finissent, une responsable exulte : encore une de ces satanés pièces.

    Pedro recommande de mieux régler les appareils lorsque Sabine craint que cela ne décourage les clients et leurs saletées de pièces usées. Un petit cri en arrière-salle : Stephanie a encore trouvée une vaticane. Le soir venu, les trois passagers d´une voiture sont bigrement exités. Pour eux le choc est de taille, à la clé la degustation d´un menu dans l´unique Burgerking de France à Marignane. Dans l´aérogare international Marc et Govin se gavent tandis que Stéphanie montre enfin sa nouvelle vaticane.

    Entre deux bouchées, "elle est belle ta pièce" puis un : "il ouvre quant le Apple Store à Aix". Sur le retour c´est le silence d´après fast food. Stphanie tente d´y aller sur les fameux traits, ces traits suspects emis par les avions surtout les dimanches matins. C´est aux puces sur une déception qu´ils lui reviennent en tête. Avec d´autres, elle regarde ce ciel zébré improvisant une conversation sur le déclin sans fin du Marché aux puces d´Aix. Sur place rien ne va plus, le patron s´est mis en tête de faire payer les visiteurs, de les photographier afin de les encarter.


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  • xcv
     
                                            LA TORSE                                                  LA NIADO  SAOU MARQUA  CHANTE PERDRIX 

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