• Bienvenue dans votre monde, celui imaginé comme l'année d'excellence à venir. Tous les réveils du monde comme autant de matin sauf celui-là. Des rêves de nuits trop courtes de coquineries effectuées. Dans ce qui pour nous fut la veille tout est à présent convertit en éléments intégrés.

    Après tout le sale chien du voisin beugle toujours autant et la porte du frigo reste asymétrique. Même le plus petit de mes rêves ne s'est pas réalisé. Avec le café chaud à venir des mâtinés actives, nul doute qu'il faudra composer un nouveau cocktail, rebattre les cartes pour dessiner un avenir plus exact.

    L'actualité mis en boule et offerte en étrenne donne un avant-goût des grandes lignes. Ainsi se projette de la reprise par ci, du rose dans les salles de marchés par là. Glissons nous vers le pire dans un décor de meilleur ou sommes-nous plus simplement dans un environnement atone sans mois ni années ? De ces deux précieux repères nuls ne pourraient se passer. Si les comptables en perdraient leur savoir bon nombre de bilans au ton plus personnel ne pourraient être établis. Comment côtoyer les uns et les autres sans pouvoir exprimer le temps. Du reste, serait-il logique de se perdre en anonymat temporelle dans un temps limité donné à vivre ? La solution d'années marquées de leur jubilé, de leur naissance puis de leur fin fournis un jalon utile pour des vies qui en d'autre terme n'auraient pour limite que leurs fins. Que de contemplations rendues possibles par l'égrainement des ans puis au dedans des mois et encore au plus près des jours, des semaines. Les choses sont ainsi au-delà de leur essence une empreinte réalisée dans un temps matériel. Cette expression du temps ressort comme un facteur d'influence primordiale à même de faire bouger des civilisations entières.

    De cette puissance, les uns millénaristes boiront jusqu'à lis. Les autres se contenteront de maintenir une cohérence avec le temps. Au-delà de l'inventaire de fin d'année, des fêtes au noms éponymes et de ces anniversaires fêtés comme la marque de l'individualité dans le chronos, les sortes de temps forcent à entrevoir en ces débuts d'années ce qui pour demain se profile. Le rendu de cette prophétie dépend avant tout de ce qui fut mis en boule pour rendre de l'année précédente.  


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  • Aix-en-Provence reste au dire de bien des visiteurs une petite ville de province tranquille. Bien que peu romantique, la taille et l'emplacement de son périphérique achève la démonstration. On y circule encore autour de la ville jouxtant ainsi à certains endroits les remparts mis en place durant la période du Moyen-âge. Bien que ne reflétant pas avec exactitude le centre historique de la ville la ceinture routière permet d'en faire un presque tour.<o:p></o:p>

    Depuis l'hôtel du roi René intégré à la chaine Accord sous l'enseigne Grand Mercure remontant le périph dans le sens du courant, dans le sens des feux que l'on ne puis voir briller à l'envers. L'asphalte est tout d'abord repartit sur trois voies de circulation dont l'une d'entre elle est exclusivement réservée au bus. Du côté gauche quelques places de parking tout en long alternent entre espaces privés et places payante au tarif prohibitif de 1,50 euros à l'heure. L'autre bord jouit également de nombreuses places de stationnement qui toutes en épis bordent la chaussée. Quelques platanes rescapés des maladies fournissent feuilles et ombres à l'artère.<o:p></o:p>

    Le bâtiment de la DRAC - Direction régionale des affaires culturels - avec son ouverture sur le périph fait sur la rive gauche office d'exception. L'ensemble est un joli bâtiment de style et fait de pierres taillées. Riveraine de cette institution, l'école primaire de la rue Sallier fait transpirer jusqu'à automobiliste les rires des enfants en récré. L'accès des élèves se fait par la rue Sallier rendant ainsi les rendez-vous scolaires plus sécurisés. A droite de la chaussée, une succession de petits hôtels particuliers s'enchaine, ces derniers se tiennent tous fort de leur mitoyenneté. Le levant des demeures est consacré au parking tandis que les jardins sont cachés aux arrières et accessibles par de très discrètes traverses qui toutes remontent vers l'avenues Saint-Jérôme.<o:p></o:p>

    Plus loin à droite la Poste Gambetta fait l'angle entre le périph et l'avenue du même nom qui en sa fin permet d'accéder à la nationale 7 dans la direction mythique de Nice. L'installation de la Poste à ce carrefour remonte à quelques années, le bâtiment à la façade si particulière était à l'origine une station de peinture pour automobile. De l'autre côté de la voie, la rue d'Italie s'élance en droite direction du centre-ville d'Aix. Son début est comme une placette en bord de chaussée, marquée par un feu tricolore dont le passage en pleine journée ne s'effectue qu'avec la couleur verte<o:p></o:p>

    A suivre.....


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  • La première banque de France eu et gard au nombre de ces guichets, à son chiffre d'affaire mais encore à un puissant encrage historique reste à ce jour le Crédi Agricole. Ce parchiderme fiduciaire nécessite, en sus d'un trésor d'agences, un puissant appareillage administratif. De cette puissance il est possible de se rendre compte en visitant l'Allée des Trois cyprès à Aix-en-Provence. Comme le libellé du lieu l'indique il s'agit bien d'une allée bien que celle-ci fut goudronnée et usitée sans problème dans les deux sens de circulation.

    Un rapide coup d'oeil sur le quartier suffit à brosser un environnement péri-urbain aixois que même l'autoroute du Soleil toute proche ne saurait ternir. L'allée des Trois cyprès prend source en un large rond-point qui ne cesse de croître. Depuis ce cercle on accède face à l'Allée des trois cyprès à ce que le commun, le viellard ou l'ancien jeune resté nomme : "le Nouveau Jas". En contre-bas du rond point, un nouveau quartier sort de terre et est déjà egayé d'habitants. Plus haut, le long de l'autoroute une résidence imposante à balayée le Four d'Eyglun. Cette bâtisse était depuis déjà fort longtemp abandonnée et livrée au squatte des uns et des autres. A ce titre, sa situation fut idéal : en rerait des habitats et bercée par la glauque sérénade de l'autoroute. De cette sorte d'enfer, il ne reste qu'un quartier que l'on devine urbain. En face, l'Allée des trois cyprès affiche une relative virginité avec sur l'un des ces côté quelques habitations plus anciennes et dont la tenue exprime l'attachement de générations d'individus. En face, de l'autre côté de la bande goudronnée s'étale toujours un peu plus le domaine du Crédit Agricole.

    °°

    Il ne s'agit pas là d'accueillir quelques clients égarés ni même de proposer un voley-ball aux enfants de cadre, au marmeaux des guichetiers. Non, l'ensemble de batiments est dédié à la gestion de la caisse régionale du Crédit Agricole. Le batit est fort moderne et le souci du détail reste permanent à propos du parc, de la néteté du parking ou de l'entretien du vestibule fort confortable. L'instalation date à présent d'une dizaine d'année et des cohortes de jeunes guichetiers sont passés dans les salles de formations, ont étrainés l'agence école reconstituée dans le rez-de-chausé de l'un des locaux. Au dehors pourtant une agitation bouiguesque raigne. Vue de l'autoroute tout cela n'est qu'un immense chantier. Au delà des éléments déjà bati, du conventionnel parking, du parc et de ses dépendances, le Crédit Agricole étend sont emprise à droite comme à gauche de sa base.

    Pour le coup, l'ogre bancaire en profite pour absorber une ferme vielle de deux-cent ans environ et située en surplomb de l'accès à l'autoroute de A7 en direction de Salon. L'usager empruntant la voie depuis Aix-en-Provence ne peux rater l'édifice sauf à être distrait. La maison est comme une brique au milieu d'un vaste terrain où au devant s'enchaîne porcheries, remises puit et autres dépendances. Attenant à la demeure et comme un creu, la partie chantier comprend quatre immenses grues et l'on devine à sortir de terre dans l'année un édifice moderne. La demeure totalement vidée est livrée pour partie à l'abandon tandis qu'une portion plus restreinte est asservie au chantier. Quelques algeco de pierre en plus en somme. A l'arrière de la maison il y a une jolie vue autoroutière et une succession de grillages rouillés qui mettent par un maillage métallique en exergue toute la vivacité, toute la vigueur, toutes les intentions de l'homme sur ses terres. Plus loin, un tas de déchets d'une oxydation remarquable attire l'attention. Comme des reliques, les déchets parfois cinquantennaire ont été ammassés en bout de parcelle. Il y a là des année de boisson et de ces bouteilles de lait qui évoquent d'autre âge. Le calme aparant de la maison qui vidée d'occupant semble se remettre petit à petit masque à peine sa fin programmée et en sus la parfaite rationalisation promise à ces terres bientôt placées sous haute protection.


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  • De l'évènement forestier à la panne industrielle

     

    Le jeudi 30 juillet 2009 entre 17h11 et 18h10, une coupure du réseau électrique a entraîné la mise hors ligne de près de 1 200 000 abonnés - selon RTE - répartis notamment entre les départements du Var et des Bouches-du-Rhône. Les raisons de cette gigantesque panne découle d'un incendie survenu entre les communes d'Aurons et de Pélissanne à proximité de l'unique ligne électrique - comprenant deux lignes chargées respectivement en 400 000 volts - qui depuis la commune de Tavel - dans le Gard -alimente en électricité le sud est français.

    Cette configuration particulière du réseau Sud est est pointée par Frédéric Dohet, Directeur délégué au système électrique pour le Sud est au sein de RTE, - comprenez "réseau de transport d'électricité" - comme une faiblesse propre à engendrer sur le réseau des anomalies récurrentes. Ce jeudi 30 juillet sur le site RTE de Bouc-Bel-Air, l'agent d'astreinte doit prendre la lourde décision, celle d'appuyer ou non sur le bouton. Le CODIS, sorte de bras armé des services de luttes contre les incendies et pour parti basé à Valabre - commune de Gardanne - est en liaison directe et égrène minute par minute l'évolution du sinistre. La décision de couper le réseau depuis la salle de contrôle revient finalement au Préfet de département et au Directeur local de RTE.

    Le risque, en laissant le courant circuler dans les installations à proximité d'un incendie, peut être encouru éventuellement par les personnels des Canadairs qui pourraient être mis au contact de charges électriques très puissantes durant les phases de largages. La décision apparaît comme cruciale sur plusieurs points avec, d'une part les risques pesant sur les effectifs de pompiers engagés sur le terrain et d'autre part, les coûts liés à une rupture de l’approvisionnement. Sur ce dernier point on distinguera les coûts liés à d'éventuels incidents fruits de la panne et les coûts symboliques induits.

     

    Du diner champêtre à Sainte-Croix à la lumière de cire des villes

     

    Pour illustrer cette dernière sorte de coûts, une simple lecture des médias contemporains à l'évènement suffit. "Vaste coupure d'électricité en Paca, en raison d'un incendie" pour Libération ou "Vaste coupure d'électricité en Paca" pour le Figaro, le réseau en prend un coup. Et pourtant à y voir de plus près : pauvre réseau victime des méchants incendies de forêt. Il n'en fallait pas plus aux responsables de RTE pour remettre au goût du jour le besoin impératif pour la région Paca d'une deuxième ligne d'alimentation. RTE en serait enchanté, le problème : un tracé envisagé sous très haute tension.

    Prenant pour décor l'écrin des Gorges du Verdon, survolant un temps le lac de Saintes-Croix, le projet de ligne à très haute tension un temps défendu bec et ongles par RTE a été remisé dès 2006 par le Conseil d'Etat. Ce recul marque une étape au sein d'un bras de fer trentenaire engagé entre la division transports du groupe EDF et les riverains organisés en un lobby devenu puissant. A la suite, peu de solutions émergent : hormis ce tracé seule la couteuse alternative de l'enfouissement existe. Mais pour cela, il faut réduire de moitié les performances de l'ouvrage en terme de capacité de charge - 250 000 volts en lieu et place des 400 000 volts prévus dans le projet de ligne aérienne initiale - mais surtout, il importe de financer le surcoût de l'enfouissement. En effet, le mètre linéaire de réalisation aérienne coûte en moyenne deux fois moins chère que son homologue sous-terrain.

    Pour le RTE la mission principale est de résoudre les problèmes de réseau de la "péninsule électrique", ce secteur dont l'alimentation en courant dépend pour plus de 50% des apports du réseau. De même, si demain les ouvrages industriels d'EDF devaient produire plus d'électricité, le réseau ne serait pas en mesure de transporter la production. Or, le site d'Iter, par ailleurs vaste chantier international au sein duquel les règles de travail sont internationalisées, serait à terme un fournisseur d'électricité potentiel et pourquoi pas dans un rôle saisonnier de fournisseur pour nos riverains italiens.

     

    L'utopie "d'une EDF" comme un des membres autorisés du foyer en miette

     

    De l'avis de beaucoup d'hommes en bleus, la parcellisation des fonctions du groupe EDF entre secteur monopolistique et secteur concurrentiel a entraîné une série de cafouillages, une évolution en entreprises d'un ensemble objectivé historiquement selon l'acronyme EDF par le publique. Alors que la production et la vente de l'électricité sont des activités ouvertes aux marchés, le transport de l'énergie et sa répartition reste entre les mains d'entités uniques. Cet aspect haché de la structure du "leader français de l'énergie" peut être mis en lien avec les relations établies entre Réseau ferré de France et la SNCF. RTE, créé le 1ier juillet 2000, est pour sa part institutionnalisée en qualité d'autorité d'utilité publique par une loi en date de février 2000. Les buts visés par la structure s'entendent en termes de gestion et de régulation du réseau. Pour autant, RTE est une société anonyme filiale du groupe EDF. Forte de plus de 8000 agents, cette entité semble assurée de demeurer intacte dans le contexte de décomposition permanente de l'opérateur électrique historique.

    Pour le navire RTE, ce n'est certes pas la splendeur, ni le temps d'EDF où de nombreux employés recevaient comme une des pièces de l'héritage un des véhicules bleus réformés du service. Tout de même, il s'agit pour RTE d'assurer pour le compte de l'Etat et en qualité d'entreprise pour son propre compte une gestion efficace du réseau. En outre, RTE propose un panel d'activités regroupées par le groupe sous le générique de "International et prestations". Il est question de réaliser un travail "d'expertise et de conseil" auprès de tiers par la prospection d'opportunités en termes de gestion de réseau par exemple. La filiale d'EDF, qui affiche sur son site des valeurs de qualités notamment par référence au niveau de norme ISO 14001 mais également des ambitions écologiques, intervient comme le catalyseur d'une nécessaire politique du risque incluant la gestion de ces derniers.

    Si les risques en terme de ruptures d'approvisionnement ou en terme d'incidents sont particulièrement prégnant dans l'activité de RTE qui rappelons le, a en charge la gestion du réseau électrique, le risque demeure dans le même temps comme un moteur économique et une essence symbolique permettant à la société RTE de justifier son existence. En Provence par exemple, dans le cadre du dossier de la "ligne de Tavel au Réaltor" dont l'incident du 29 juillet 2009 mais une partie des tenants en exergue, la notion de risque intervient à plusieurs niveaux et en somme constitue le fond du dossier. D'une part, la société RTE pointe les faiblesses du réseau à sa charge et affiche la volonté de construire une ligne nouvelle et d'une autre part, les riverains intéressés par le projet pointent les risques écologiques de l'opération. Le rôle d'entrepreneur-gestionnaire des risques est alors caractérisé même si le pouvoir de la société reste limité par les décisions supra de l'Etat.

     

    RTE comme vestige et autorité charismatique de l'électricité d'état en France

     

    En lien, la société RTE, par la composition de son conseil de surveillance mi-EDF mi-représentants de l'Etat, évoque un hybride institutionnel aux commandes d'un secteur en miettes : celui de l'électricité. Non que cette activité ne comprenne pas de multiples divisions, de multiples aspects et métiers mais plutôt que sa gestion historiquement monopolistique a contribué à produire une représentation symbolique particulière du secteur électrique en France.

    La composition du directoire de RTE offre la même perspective sur cette société, EPIC d'un nouveau type. La présidence est assurée par Dominique Maillard, un ancien de la fonction publique. Ce dernier a occupé pour le compte de l'Etat des postes en liens avec le secteur énergétique notamment à la DRIRE puis, au sein des différents Ministères qui entre les années 1974 et 1990 ont eus en charge le secteur de l'industrie. Le Vice-Président du directoire, qui a également en charge par délégation la division Système électrique, est Pierre Bornard. Celui-ci est un ancien de chez EDF. Depuis 1976, Pierre Bonnard a occupé de nombreux postes au sein de la division Recherche de l'opérateur historique. Philippe Dupuis, Directeur Général Adjoint en charge des finances de RTE est, comme Dominique Maillard, un homme de ministères. Ce dernier est dès 2005 au service de François Loos Ministre de l'Industrie puis deThierry Breton alors en place au Ministère de l'Economie. Enfin, Hervé Laffaye, Directeur Adjoint en charge de la direction du transport d'électricité est une vieille connaissance de Pierre Bonnard étant issus comme lui de la très prolixe division Recherche d'EDF.

    Le quatuor à la tête d'EDF affiche une parfaite symbiose entre EDF et représentants de l'état et de produire par cette addition des qualités spécifiques aux cadres dirigeants de l'organisation. A côté de cette façade bien réglée, de nombreux problèmes émaillent la vie du consommateur d'électricité. Sans parler de la hausse estivale du prix de l'électricité portée à 1,9 % par Pierre Gadonneix, de l'aveu de certains hommes : "rien ne tourne plus rond dans la boite". Pour ce témoin, encore à la suite des plans sociaux vêtus du célèbre pull bleu ciel "électrique", les problématiques affichées comme la ligne bis du Sud Est ne sont que des enjeux financiers posés à la suite de prospection, de mise en connexion d'ouvrages, d'une politique de l'énergie menée au sens large. Or, de cette largesse, de cette volonté d'intervenir en qualité d'expert, découle un abandon à la sous-traitance de métiers qui mis en somme permettent à la société française d'être sous tension. Ainsi, des jeunes qui sont payés aux nombres de relevés ne seront jamais agent EDF. Ailleurs, en certains points, le réseau souffre d'un entretien précaire laissant poindre de ci de là ce qui relève pour le moment de micro-incidents eu égard aux prodigieux enjeux induits par le contrôle des autoroutes européennes de l'électricité.

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  • Aix en blouse blanche, en jean ou en ambulance chacun y trouvera sa juste place. Du reste, les destinations médicales ne manquent pas. En premier lieu, l'hôpital d'Aix-en-Provence est au centre du dispositif. Installé au nord de la ville on le situera volontier dans le "quartier de l'hôpital". Nous voila donc bien avancé, précisement en haut de la rue de l'Archevêché, à hauteur du périphérique. En traverçant la chaussée, l'Hôtel Dieu apparaît très vite comme central. Ce bâtiment est l'un des plus anciens d'Aix mais aussi l'un des plus massifs.

    Sa fonction première d'hôpital n'est plus d'actualité depuis une dizaine d'années. Toutefois on dispensait en ces lieux une autre sorte d'aide : de l'aide social. Les locaux, à la suite des services hospialiers, acceuillaient jusqu'en 2006 un ensemble d'associations ayant pour but de venir en aide au plus démunis. Le public était essentiellement composé de personnes sdf qui en cet endroit pouvaient trouver tout un ensemble de services. Le parking qui peu correspondre à un vaste parvis était un temps reservé au stationnement de domiciles-voitures, une guéritte située à la droite du portail était également aménagée en foyer de fortune/infortune. Cet appentice fût par la suite démoli, cet acte marque le début d'une nouvelle aire pour le site. Il n'était plus question d'arche sociale mais plutôt de réinsérer les locaux dans le dispositif d'établissement hospitalier.

    Cet axe plus ou moins abouti livre ses formes définitives en 2008/2009 avec l'engagement de travaux colossaux. Une resructuration compléte des locaux à grand renfort de bennes et de peleteuses dont le nombre et la complexité donnent à voir des volumes considérables du très vénérable Hôtel Dieu. La destination du site est l'acceuil de personnes âgées à l'autonomie réduite. Juste à côté, en mitoyennetée immédiate se trouve l'Hôpital d'Aix-en-Provence. Celui-ci hérite d'une architecture moderne, sa taille quoique d'importance n'aliène pas la convivialité du site, le côté village parfois intrinsec à la ville d'Aix. Les urgences qui jouissent d'une entrée particulière sont bien connues et offrent leur lot de misères, de petits bobos de joie et de tristesse. Au même endroit la porte du "CAP 48" est comme une passerelle ver la vocation d'asistance psychologique de l'hôpital. Ce dispositif consiste a acceuillir puis éventuellement a évaluer durant 48 heures toute personne qui se présenterait souffrante de mal être.


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