• Presque des yeux de veaux

     

    Comme dans un blackout, voilà que tous les feux des indicateurs sont au rouge. Paralysé, le trafic est plongé dans une profonde inertie. Si certains jouent du klaxon pour se faire entendre, d'autres plus rêveurs envisagent des solutions. Le vieux Hank, bien à l’abri dans son camion, organise un inventaire de son petit réfrigérateur. Tels des cygnes fous, les automobilistes ont des yeux de porcins. Les plus aguerris singent un flegme citadin et tentent de faire honte aux autres : les porcins.

     

    Au pied du vieux tunnel, les symboles lumineux qui désignent les files sont grippés, leur beauté ruinée par la cadence du trafic. En somme, tout est plus laid, jusqu'au bruit du quotidien qui d'un coup ressurgit. Un arrêt doit décidemment être rudement bien préparé. A bout de souffle, le système financier peine à envisager un ralentissement, refuse de faire une étape. Parmi les véhicules, un automobiliste hirsute est mal en point, cette sorte d'embouteillage bien brutal est sa hantise : l’homme déteste l'inaction.

     

    De cette façon, les puissances économiques ne connaissent pas de relâchement. Sur l'aire d'autoroute, aucune d'entre elle n'est présente. Ces dernières préfèrent envisager des cycles ininterrompus dans le cadre desquels, la faiblesse correspond au retard pris avec des temps de pause. La pression de ce protocole est si forte que le terme même de pause en a été réduit. En effet, seul des voies de de décélération, de détresse sont accessibles et encore, ces dernières sont réservées aux cas d'extrême urgence.

     

     

    Tonton casse le château de sable inachevé

     

    Dans cet entre soi, la notion de vitesse dans la réalisation des actions est essentiel et en quelques sortes implique une remise à niveau permanente des références établies. Le temps, les moyens admit pour réaliser un acte hier deviennent obsolètes aujourd'hui excluant tout temps réservé à la contemplation du travail, du progrès réalisé : le château de sable n'est jamais terminé. A cette fin, la structure financière organise un flux permanent d'activité et ainsi de développer une force coercitive exercée sur l'ensemble des individus.

     

    Ces derniers guidés par la main invisible des marches n'ont d'autres choix que d'adhérer aux limitations de vitesse minimum autorisées. En cas de d'excès, la sanction sociale est immédiate, parfois violente. Depuis le sort des individus intériorisant leur frustration jusqu'à leur somme, le problème de vitesse s'impose au plus haut niveau. La question de la direction, de but à atteindre au-delà d'un parcours à réaliser est posée.

     

    Face à cette soif de bonheur : une forme de calme organisé. Le monstre financier a prévu le spectre de la peur menaçant de trouver du vide à la fin de la terre. Comme des avions dans un meeting aérien, les courbes de l'économie ont connu une envolé fulgurante depuis  les premières vapeurs de la Révolution industrielle. Bien loin des préoccupations de Watt ou de Papin d'opérer à un désenchantement du monde, les savants d'aujourd'hui œuvrent au développement de projets ficelés où l'humanité n'a aucun droit de regard.

     

    La main qui enlève les plots

     

    Quelques normes discrètes assurent un timide contrôle là où les hommes volants faisaient du ciel une sépulture. Comme collé à la vitre d'une voiture sur l'autoroute, le passager de cette deux cent cinq grise aime regarder les bandes blanches, les ponts qui passent à toute vitesse. Du reste, cet être est atteint d'un mal profond, sa vue ne cesse jamais d'être comme au travers de la vitre d'un véhicule. Un mégot au pied de la table en rondin de l'aire d'autoroute captive l'attention d'une pie : Rodrigue ne peut profiter du spectacle joué à son attention.

     

    Comme en mode crise majeur, les autoroutes encombrées affichent un protocole spécifique, cette couleur noir qui rend les lèvres sèches. Un panneau lumineux prévoit un temps de parcours de deux heures trente, un semblant de normalité dans ce monde chamboulé. De cette façon, les équipements de crises sont les plus connus comme ces impressionnantes saleuses ou ces panneaux annonçant par voie LED orange un accident. Ces stars du bitume laissent peu de place au banal décorum routier. Placés à chaque kilomètre, qui rêve devant ces panonceaux énonçant les points kilométriques ?

     

    Les jalons habituels de la finance deviennent ces temps derniers invisibles. Démesurés, les outils de crises ont par leur gigantisme ombragés des pans entier d'infrastructure. Si le spectateur apprécie la manœuvre et contemple le pompier au travail; la pièce doit enfin connaître une issue. Ainsi, le rôle des agences de notation passe d'exotique à défaillant tant leur emprise est permanente. Loin du conseil, les cabinets tendent à mordent le bras de leur malade.

     

     

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    Dans quelques minutes les premiers résultats, les premiers chiffres. Déjà les bacs à couverts sont bien garnis. Grisâtre, les enveloppes de plastique rigide encaissent sans broncher, couteaux après couteaux : toutes les cuillères. Pour l'heure, aucune arrivée en vue et ces de gestes mécaniques que Robert astique son bel outil de travail. Rutilante, les plaques d'inox sont comme des miroirs rincés de tous liquide.

    A l'approche finale, le réceptacle qui accueille rebut des assiettes est en place. Robert attend, à l’abri derrière son petit mur de briques. De l'autre côté déjà une main se tend, bientôt des doigts guident des couteaux. Il s'agit de curer les assiettes en cadence, de vomir chez Robert toutes ses saletés récoltées au gré des tables. Telle une mini fosse septique, le demi bidon est remplit peu à peu tandis que Robert enclenche son œuvre robotique.

    Comme une symphonie, l'homme dispose dans des paniers de plastique les pièces du service puis les enfourne à la chaîne dans sa puissante machine à laver la vaisselle. Activé, le premier rush commence : l'ambiance est à son paroxysme avec le bruit de la machine, comme des marées successives. De minutes en minutes c'est la renverse, les plats sont évacué, les assiettes sèchent aux vapeurs de la plonge. Plus technique, les couverts nécessitent des attentions. Mieux que de murmurer des tendresses dans le ressac, chacun est essuyé comme aux sortir d'un bain. Plus rebelle, les fourchettes piquent exigeant une douceur parfaite.

    Tandis que les bacs de plastique sont remplis de couverts, la netteté des inox se dégrade. Souillé, le poste de travail devient gras, les premier résultats tombent : le riz était collant, le poisson trop cuit. Au fil des paniers, le sac d'ordure vient à grossir : c'est un ogrin. Entre deux marées, Robert se déleste des restes au local poubelle. Bien au fait il s'assure de sélectionner le bon container. Au retour, de nouvelles collectes, de nouvelles épaves échouées sur sa plage métallique, sombrez bouts de congre, vomit de truite.

     

     

              


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  • Un débat politique organisé en direct par France 2 dans le cadre du journal de David Pujadas ce Jeudi 23 juin a donné lieu à de vifs échanges entre invitée et journalistes. Si la venue de Marine le Pen comme invitée exclusive dans un long prime promettait de nombreuse prise-de-bec pour une vente active du produit FN par sa présidente, il n'en n'a rien été. Loin d'être classique, l'émission a permis de révéler enfin le personnage Marine le Pen comme une filiale de son père.<o:p></o:p>

    Alors que la discussion semblait politiquement ficelée, la nouvelle égérie de l'extrême droite a rompue son calme organisé pétant littéralement les plombs face à l'écrivaine Caroline Foret. Le point de départ de l'ire est la lecture par C. Foret d'une ligne extraite du site internet officiel du Front National. La prose frontiste signifiant de la "moindre qualité" des soldats français "issus de l'immigration" n'a pas été reconnue comme authentique par Marine le Pen alors même que le journaliste Joffrin proposait de vérifier l'information en direct.<o:p></o:p>

    A la suite, un duel entre C Foret et Marine le Pen est engagé. L'élue frontiste en ressort groguis, incapable de retrouver son calme entraînant du coup le débat sur le thème exclusif du livre de Caroline Foret consacré à Marine le Pen. Poussée à bout, Marine le Pen perd s'est moyen. Puérile elle n'hésite pas à citer comme argument le prénom de "Cécile" à Caroline Foret laissant entendre que cette dernière serait une amie commune aux deux femmes. Jusqu'au bout le brave bouvier, David Pujadace, aura tenté de ramener le débat vers -je le site - "le thème principale de l'émission, vous Marine le Pen". Marine le Pen tente dans une dernière tirade de jouer la victime, la dissidentes martyrisées à la façon de son père. En cela, tous le travail de reprofilage effectué est à refaire : là où le masque tombe.<o:p></o:p>

     


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  • Comme un boomerang, le Quartier Valcros s'inscrit dans les annales de l'avant garde urbanistique aixois. En effet, dans les cabinets d'architectes beaucoup dressent les traits de cette extension urbaine, de ce secteur aixois à l'aire géométrique variable : des contours en cours de rationalisation. A l'évicocation des "Valcros", les quelques lecteurs d'articles locaux se souviennent de ces propriétaires de bastides inquiets de voir barbouiller les tableaux composés par leur environnement.

    Le serpent de mer de ce dossier demeure la future polyclinique dites du Montaiguet qui selon les opposants au dossier serait un authentique cheval de troie. Par là, les riverains dénoncent le point de départ d'une vaste campagne d'urbanisation au sud d'Aix-en-Provence, depuis la route allant de Luynes à Aix - quartier du Pont-de-l'Arc - jusqu'au flancs du quartier du Jas-de-Bouffant - Quartier de la Beauvalle.

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    La peur des habitants se focalisent sur l'inévitable extension du réseau routier et de pointer la projection de nouvelle voies enviségée pour exemple entre la Route de Luynes et La Petite Route des Milles. En somme, les barrières physique de l'Arc et de l'autoroute sont en voie d'être dépassées et avec celles-ci l'empillement d'initiatives privées entreprises dans ce tranquille no man lands.

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    L'incarnation la plus concrète de ce dossier est sans nul doute le point avancé du vaste ensemble immobilier actuellement en cours de réalisation au bord de l'Arc, peu avant la Résidence de la Parade, Route des Milles. Comme un nouveau maillage, les projets semblent faire fie des obstacles. Dans cet esprit, plus au nord dans le quartier, une voie ferrée assure un splendide isolement à toute une zone. Il s'agit du secteur de la Petite Route des Milles qui bordant la fourrière automobile, mène de Aix-en-Provence à la Zone commerciale des Milles. Dès l'autoroute passé, les stigmates du dossier Valcros sont des rondeurs. Il y a là un tout nouveau rond-point qui à l'heure actuelle ne dessert qu'une voie étroite sous le pont de chemin de fer vers le Jas-de-Boufan et une impasse : celle des Pibouls.

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    Le romantisme issus de la petitesse de ces axes est en phase d'être resorbé. L'Impasse des Pibouls pour exemple est promise à une rapide évolution. Située le long de l'autoroute, la petite impasse - ex rue de la Vierge Noire -  à peine bitumée dessert actuellement quelques maisons eparsses aux jardins arbhorés. En arrière plan, un petit massif masque la voie ferrée. Ce domaine tout en bois arbore les restes d'une vaste construction, l'Ensolleillée, grande et luxueuse demeure dont la vocation était d'acceuillir les riches personnes âgées.

    Fermées dans les années cinquante, l'édifice à au fil des temps disparu : enmmenné pièce par pièce par les rodeurs, les glaneurs de toutes époques. Sans intérêt apparent, de cette frîche va pourtant bientôt jaillir un ensemble de bâtis dédié aux activités de bureau. Sous l'impulsion de la société Next city, le projet  élément du dossier Valcros, est activé depuis quelques années. Comme un signe, quelques gens du voyage installés sur place ont été chassé il y a peu.

    Dans les cartons, les dessins, fonctions, coûts et cahiers des charges de ces nouvelles construction attendent d'être exploité. Comme en une meute, les promoteurs se repartisssent dans le secteur affinant peu à peu ses contours définitifs. Au long de la voie ferré, en allant vers la Maison de retraite du Tubet, un boyau placée sous la voie de chemin de fer permet d'accéder à l'établissements. La verdure s'impose dans ce vallon où à n'en point douter les résidants jouissent d'une grande tranquilité. Juste derrière la maison de retraite pourtant, une autre pierre du nouveau Valcros est visible.

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    Sous les ronces, le lierre trentennaire, la bastide de Constance a perdue de sa superbe. Le Domaine vaste de plusieurs hectares est exangue. Loin est le temps où sa riche propriétaire lustrait les intèrieurs, sommait le domestique d'astiquer pour guinguette le kiosque du parc. Peu affable son héritier ne peut assurer la continuité du domaine, pris à l'époque dans la Guerre des cliniques marseillaise. Au aboie, poursuivit, le propriétaire avait due céder la si belle bastide recue de sa tante à la Mairie d'Aix-en-Provence.

    Plongée dans une torpeur toute administrative, la propriété libellée officiellemment "Valcros et Pas de Goulle", à depuis 2008 revêtue des habits de chantier. Loin des gilets fluo, l'attribut est très discret se limitant pour le moment à l'acquisition du site, par dizaines d'hectares, par la Sociétés Erilia et la Société anonyme de construction et de gestion immobilière. "Batisseurs d'équilibre", la société Erilia est spécialisée dans la construction et la gestion de logement collectifs et possède en outre un patrimoine exédants en 2009 les 40 000 logements. Etablie depuis 1958, cette société est en charge pour les collectivités locales de la constructions puis de l'entretiens de vaste parc HLM.

    et depuis

      Sur la scelette, les arbres et plantes folles du domaine n'onT qu'a bien se tenir. La projection d'un future lotissement dans cette zone acheverait le dossier Valcros-Jas avec une aire d'habitation pavillonaire déployée depuis feu le Four d'Eyglun - Route de Galice à auteur de l'accès à l'autoroute vers Salon de Provence - via la Petite Route des Milles jusqu'au quartier du Pont-de-l'Arc. Comme à l'archivage, les anciens traits de ce secteur dévoilent la pauvreté en terme de bâtis au alentour de la Constance, exeption faite du Tubet placé sur une hauteur et de la demeure en ruine, le reste n'est que champs et bois articulés autour d'un ruisseau qui est à deviner sous l'écran végétal.

    Comme dans le quartier du Four d'Eyglun, plus en amont, les futurs logements seraient placés en position de vulnérabilité eu et gard à la position de ce ruisseau dont les anciens ont semblent-ils retenus les excés. Dans les cartons, sorties de leur chemise, les dossiers et comptes rendues s'échangent en réunion : là ou les pièces du puzzle sont assemblées pour vous.

     

     

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  • Comme une ceinture, pousse autour d'Aix-en-Provence un habitat d'un nouveau type. Aux lotissements pavillonaires, aux bastide cossues succèdent de grands ensembles immobiliers. Si ces derniers sont par leurs proportions, par la masse de population acceuillies de lointains cousins des cités, il en va tout autrement quant à leur fonction, quant aux conditions de vie proposées.

    (e)tablissement

    Que leurs noms soit une plante, issue de contractions provençales ou encore un prénom, les maisons de retraite s'imposent comme un des nouveaux aspect de l'environnement urbain. A n'en point douter, cette offre de logements spécifiques entraîne le démentêlement de l'habitat occupé jadis par les anciens en centre-ville. Comme un accélérant au processus de transmission traditionnelle, les EHPAD caractérisent un nouvel espace, une nouvelle étape dans la vie des individus induite par l'accroissement de l'espérance de vie comme par les nouveaux paradigmes en vigueur au sein des familles.

    (h)ébergement

    D'un style plus clinquant que leurs ainés, ces nouvelles arches de Noé non pour la plupart plus rien de municipale. Comme une sous traitance de faites, les ensembles privée se substitue peu à peu au réseau d'acceuil publique, de proximité. L'offre d'hospitalité religieuse portés aux personnes âgées se sécularise égallement là où les hospices deviennent un contexte de fin de vie stylisé. Si certains villages conservent un service après-vente pour leurs anciens, l'avenir est à la privatisation de ce qui devient au-delà d'une mission, une série de prestations.

    (p)ersonnes

    Avide de surface à bâtir, les groupes à la manoeuvre investissent en masse en périphérie de la Belle endormie. Enclanchée depuis une dizaine d'années, cette course à la construction semble connaître actuellement son apogé. Ainsi, des quartiers entiers sont spécialisé dans l'habitat du troisième âge à l'image du secteur de la Route du Tholonet près d'Aix-en-Provence où les mur renfermant chaque établissements sont posées à quelques centaine de mètres les uns des autres.

    (a)gées

    Souvent ocre ou orangée, ces constructions néo classiques évoquent  l'intention de méler hôtel et résidence pour vieux. A l'interieur, le calme d'un environnement de vie reproduit, une sorte de dinette géante. Bien à l'abris, les résidants peuvent compter sur l'appuie de riverains qui sont tous de gentil employés.

    (d)épendantes

    Dans ces résidences périphériques, les sorties sont à envisager avec beaucoup de recul. Lorsque la viellesse devient une etrangeté, la société s'en prerserve avec cet sorte d'équipement. Comme un dimanche au sortir du repas, les habitudes se perdent dans la nuit des temps au sein de chaque structure où les couloirs sont comme des rues, les massifs de fleurs comme des boulevards.

    Bien lisses, les gazons restes un espace reservé ou parfois le chien d'un visiteurs se risque. Pour ces derniers, le protocole est de rigueur, l'avenir leur imposera peut être le port d'un badge force de légitimité. Au coin des trois glailleuls, le soin du détail est parfait et comme dans une brochure, René est poussé sous la majestueuse allée. Certain d'avoir fait le bon choix et en bon fils, Charles s'en retourne au parking.


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