• Quelques clichés du Silo, véritable bunker de béton agricole situé dans le quartier du Pont-de l'Arc à Aix-en-Provence, en bas du chemin de la Guiramande. L'édifice édifié en 1936 par l'Architecte Georges Salomon avait pour usage le stockage de grains de blé pour le compte de la "coopérative des producteurs de blé". Précédemment, son rôle est attesté dans le domaine viticole : les riverains y portaient leurs quelques grappes pour recevoir un lot de bouteilles de vins.

     

    Auparavant, le silo était en connection avec un moulin détruit il y a une dizaine d'années. Celui si était situé en lieu et place du parking du Pont-del'Arc. Le moulin a été arrêté de longue date puis squatté par des clochards. A la suite, une cave à vin s'est installé tous cela sous l'impulsion du propriétaire, un peyrolais investit dans l'industrie. Racheté ou loué abandonné par un cabinet d'architectes en, le silo à brièvement été aménagé et notamment les hauteurs en bureau.

    Par la suite et jusqu'à nos jours, le bâtiment servira de foyer à bon nombres de squatter dont le profil évoluera depuis le toxicomane accroc à l'héroïne jusqu'au plus récent profil du ferrailleur. Il y eu même un garagiste occulte un temps qui pour quelques francs effectuait de menus réparation puis furtivement un couple venus dormir au silo avec leur quatre moutons. Frappé d'alignement dans le cadre de l'édification d'un futur complexe universitaire - Faculté d'Economie -, le silo déserté attend son heure témoin de l'urbanisation galopante de son environnement accueillant à l'occasion équipe de tournages de courts métrages et ouvriers de chantier égarés. 

    A la suite de l'édification du quartier d'habitation de la Méniane entre le Chemin de la Guiramande et celui de la Plaine des Dès, le projet Silo à été enclanché fin mars 2012. En l'occurence il s'agit d'amménager dans l'entre de béton des appartements de grand standing selon le concept de loft. Haut perché, à l'abris derrière des mur digne de bunker ces nouveaux habitants pourrons jouir en toute quiètude de la vue sur l'Arc mais aussi sur les turpitude du chantier de la Faculté d'Economie atendue au pied de la reserve agricole.

     
     

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  • Tel le volcan de Volvic, éteinte et calme, une petite colline fait office de mur anti-bruit pour l'une des entrées d'Aix-en-Provence. Comme invisible, le petit massif est enserré entre les chaussées de l'autoroute et de la Nationale 7. Tandis que les autos passent de part et d'autre de la colline, certain soir, le maquis s'anime dans les hauteurs.

     

     

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    Reclus, des générations de clochards ont colonisé les pentes de la colline. Cachés ici sous des arbres plus loin à l'ombre d'un pylône EDF, des campements abandonnés offrent les restes de parcours chaotiques. Ici un salon en pleine air fût improvisé, là-bas des tentes sont dressées : ultime refuge après une journée en ville.

    A propos du Pont-des-Trois-Sautet(aient), de son appellation deux thèse s'affrontent. Pour certain, le nom correspond au fait que pour traverser l'Arc il suffisait de trois sauts. D'autres locaux prétendent qu'à cet endroit trois personnes se sont suicidé en se jetant du pont laissant à ce dernier son nom.

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    Quelques clichés, morceaux choisie des quelques bien accumulés puis laissé là par des gens partis nul part

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  • Un entrepôt, quelques bureaux, l'univers de travail d'hommes et de femmes il y a quelques années et depuis, plus rien.

     

    Sceaux pour carcasses
    Vers les chambres-froides
    Vestiaire perso avant le bestiaire
    WC bleutés
    Gros désordre
    Matos avec disquette, pas de wifi
    Tous ça pour finir là
    Le bateau coule
     

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  • Comme un boomerang, le Quartier Valcros s'inscrit dans les annales de l'avant garde urbanistique aixois. En effet, dans les cabinets d'architectes beaucoup dressent les traits de cette extension urbaine, de ce secteur aixois à l'aire géométrique variable : des contours en cours de rationalisation. A l'évicocation des "Valcros", les quelques lecteurs d'articles locaux se souviennent de ces propriétaires de bastides inquiets de voir barbouiller les tableaux composés par leur environnement.

    Le serpent de mer de ce dossier demeure la future polyclinique dites du Montaiguet qui selon les opposants au dossier serait un authentique cheval de troie. Par là, les riverains dénoncent le point de départ d'une vaste campagne d'urbanisation au sud d'Aix-en-Provence, depuis la route allant de Luynes à Aix - quartier du Pont-de-l'Arc - jusqu'au flancs du quartier du Jas-de-Bouffant - Quartier de la Beauvalle.

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    La peur des habitants se focalisent sur l'inévitable extension du réseau routier et de pointer la projection de nouvelle voies enviségée pour exemple entre la Route de Luynes et La Petite Route des Milles. En somme, les barrières physique de l'Arc et de l'autoroute sont en voie d'être dépassées et avec celles-ci l'empillement d'initiatives privées entreprises dans ce tranquille no man lands.

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    L'incarnation la plus concrète de ce dossier est sans nul doute le point avancé du vaste ensemble immobilier actuellement en cours de réalisation au bord de l'Arc, peu avant la Résidence de la Parade, Route des Milles. Comme un nouveau maillage, les projets semblent faire fie des obstacles. Dans cet esprit, plus au nord dans le quartier, une voie ferrée assure un splendide isolement à toute une zone. Il s'agit du secteur de la Petite Route des Milles qui bordant la fourrière automobile, mène de Aix-en-Provence à la Zone commerciale des Milles. Dès l'autoroute passé, les stigmates du dossier Valcros sont des rondeurs. Il y a là un tout nouveau rond-point qui à l'heure actuelle ne dessert qu'une voie étroite sous le pont de chemin de fer vers le Jas-de-Boufan et une impasse : celle des Pibouls.

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    Le romantisme issus de la petitesse de ces axes est en phase d'être resorbé. L'Impasse des Pibouls pour exemple est promise à une rapide évolution. Située le long de l'autoroute, la petite impasse - ex rue de la Vierge Noire -  à peine bitumée dessert actuellement quelques maisons eparsses aux jardins arbhorés. En arrière plan, un petit massif masque la voie ferrée. Ce domaine tout en bois arbore les restes d'une vaste construction, l'Ensolleillée, grande et luxueuse demeure dont la vocation était d'acceuillir les riches personnes âgées.

    Fermées dans les années cinquante, l'édifice à au fil des temps disparu : enmmenné pièce par pièce par les rodeurs, les glaneurs de toutes époques. Sans intérêt apparent, de cette frîche va pourtant bientôt jaillir un ensemble de bâtis dédié aux activités de bureau. Sous l'impulsion de la société Next city, le projet  élément du dossier Valcros, est activé depuis quelques années. Comme un signe, quelques gens du voyage installés sur place ont été chassé il y a peu.

    Dans les cartons, les dessins, fonctions, coûts et cahiers des charges de ces nouvelles construction attendent d'être exploité. Comme en une meute, les promoteurs se repartisssent dans le secteur affinant peu à peu ses contours définitifs. Au long de la voie ferré, en allant vers la Maison de retraite du Tubet, un boyau placée sous la voie de chemin de fer permet d'accéder à l'établissements. La verdure s'impose dans ce vallon où à n'en point douter les résidants jouissent d'une grande tranquilité. Juste derrière la maison de retraite pourtant, une autre pierre du nouveau Valcros est visible.

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    Sous les ronces, le lierre trentennaire, la bastide de Constance a perdue de sa superbe. Le Domaine vaste de plusieurs hectares est exangue. Loin est le temps où sa riche propriétaire lustrait les intèrieurs, sommait le domestique d'astiquer pour guinguette le kiosque du parc. Peu affable son héritier ne peut assurer la continuité du domaine, pris à l'époque dans la Guerre des cliniques marseillaise. Au aboie, poursuivit, le propriétaire avait due céder la si belle bastide recue de sa tante à la Mairie d'Aix-en-Provence.

    Plongée dans une torpeur toute administrative, la propriété libellée officiellemment "Valcros et Pas de Goulle", à depuis 2008 revêtue des habits de chantier. Loin des gilets fluo, l'attribut est très discret se limitant pour le moment à l'acquisition du site, par dizaines d'hectares, par la Sociétés Erilia et la Société anonyme de construction et de gestion immobilière. "Batisseurs d'équilibre", la société Erilia est spécialisée dans la construction et la gestion de logement collectifs et possède en outre un patrimoine exédants en 2009 les 40 000 logements. Etablie depuis 1958, cette société est en charge pour les collectivités locales de la constructions puis de l'entretiens de vaste parc HLM.

    et depuis

      Sur la scelette, les arbres et plantes folles du domaine n'onT qu'a bien se tenir. La projection d'un future lotissement dans cette zone acheverait le dossier Valcros-Jas avec une aire d'habitation pavillonaire déployée depuis feu le Four d'Eyglun - Route de Galice à auteur de l'accès à l'autoroute vers Salon de Provence - via la Petite Route des Milles jusqu'au quartier du Pont-de-l'Arc. Comme à l'archivage, les anciens traits de ce secteur dévoilent la pauvreté en terme de bâtis au alentour de la Constance, exeption faite du Tubet placé sur une hauteur et de la demeure en ruine, le reste n'est que champs et bois articulés autour d'un ruisseau qui est à deviner sous l'écran végétal.

    Comme dans le quartier du Four d'Eyglun, plus en amont, les futurs logements seraient placés en position de vulnérabilité eu et gard à la position de ce ruisseau dont les anciens ont semblent-ils retenus les excés. Dans les cartons, sorties de leur chemise, les dossiers et comptes rendues s'échangent en réunion : là ou les pièces du puzzle sont assemblées pour vous.

     

     

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  • Voilà une star bien anonyme. Sauf à être initié, bien peu reconnaissent l'homme comme l'ineffable Chevrier fou. Si la cité aixoise n'est pas celle des Bisounours, restent de ces personnages intemporels aux traits animés. Tonitruand, le Chevrier fou est tel l'ermite des légendes, mystérieux, insaisissable. Surtout connus au travers de mythénes transmisent de cafés en demis, de bancs en chaises, le Chevrier fou est bien vivant.

    Depuis une quinzaine d'années, le territoire de cet ermite originaire du nord de la France est le pitorresque massif du Montaiguet situé au sud de la commune d'Aix-en-Provence. Renonçant à une vie d'appartement, à des loisirs urbains, le Chevrier fou avait decidé d'étraîner ses vieux rêves de retour à la nature. En habitué du massif, le Chevrier fou trouve bientôt, au milieu des bois, l'endroit idéal pour édifier sa cabane, poser ses quelques ruches bricolées. Le choix de ce site s'inscrit à la suite d'une première experience dans le massif au cour de laquelle, le Chevrier fou devait subir un échec.

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    Ayant investit un ancien pavillon de chasse, édifié du reste au 17ième siècle, et totallement délabré le Chevrier fou s'en était fait expulser par l'un de ses propriétaires. Pour solution, se souvenant de la présence d'un propriétaire plus conciliant, le Chevrier fou trouva ce coin de forêt situé à l'extrême aplomb d'une propriété. Sans eau ni électricité mais proche des animaux, des plantes, le Chevrier fou oeuvra durant des mois, des années à construire une cabane. Spartiate l'édifice était fait de planches, de matériaux hétéroclytes récupérés dans les bois et amenés à la force de ses seuls bras.

    Au bout de la route, vers chez le Chevrier fou, il n'y avait qu'un chemin invisible qui se perdait dans une nature luxuriante recouvrant tout. Quelques mois plus tard, c'est comme de juste le Vietnam au campement du Chevrier fou. Tous y a été laissé à l'abandon. Les outils du coin atelier rouillent dans une eau noiratre tandis que des livres déjà usés évoluent vers le pourrissement. Une pauvre lanterne est restée là suspendue au dessus des restes d'une vie. Certains à cette époque crurent une fois de plus à la disparition, comme dans un conte, du Chevrier fou or il n'en n'était rien.

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    De disparu le bougre avait plutôt trouvé meilleur demeure. Il s'agissait d'une petite masure, une maisonette située dans une vaste propriété abandonnée. Juste derrière le Creps, l'endroit était au calme sauf à considérer la voie ferrée toute proche. Dans le vaste du terrain flottait un drapeau américain, le Chevrier fou d'afficher son gout pour la nature, de patrouiller sur son terrain dans le plus simple appareil. Si les promeneurs taxèrent le panorama d'insolite, à l'affut, les promoteurs immobiliers envisagèrent rapidement ce qui allait devenir le lotissement de la Guiramande, en l'occurence en construction à l'heure actuelle.

    Prié de partir, le Chevrier fou disparu une nouvelle fois. Habitués, nombre de passants se demandèrent où avait pu passer l'homme de la cabane du Creps. Sans être inquiets, les plus mystiques devaient s'en remettre au bon sens des personnages légendaires. Toujours présent, le Chevrier fou vit actuellement au fond d'un bois à l'abris d'une vieille caravane.


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