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     Garage démantelé à Peynier

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    Cave viticole ruinée, figée dans le temps  

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    Ici des articles sur l'épopée des squattes dans la région aixoise et autre ville invisible bonne vi

     
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    Dans quelques minutes les premiers résultats, les premiers chiffres. Déjà les bacs à couverts sont bien garnis. Grisâtre, les enveloppes de plastique rigide encaissent sans broncher, couteaux après couteaux : toutes les cuillères. Pour l'heure, aucune arrivée en vue et ces de gestes mécaniques que Robert astique son bel outil de travail. Rutilante, les plaques d'inox sont comme des miroirs rincés de tous liquide.

    A l'approche finale, le réceptacle qui accueille rebut des assiettes est en place. Robert attend, à l’abri derrière son petit mur de briques. De l'autre côté déjà une main se tend, bientôt des doigts guident des couteaux. Il s'agit de curer les assiettes en cadence, de vomir chez Robert toutes ses saletés récoltées au gré des tables. Telle une mini fosse septique, le demi bidon est remplit peu à peu tandis que Robert enclenche son œuvre robotique.

    Comme une symphonie, l'homme dispose dans des paniers de plastique les pièces du service puis les enfourne à la chaîne dans sa puissante machine à laver la vaisselle. Activé, le premier rush commence : l'ambiance est à son paroxysme avec le bruit de la machine, comme des marées successives. De minutes en minutes c'est la renverse, les plats sont évacué, les assiettes sèchent aux vapeurs de la plonge. Plus technique, les couverts nécessitent des attentions. Mieux que de murmurer des tendresses dans le ressac, chacun est essuyé comme aux sortir d'un bain. Plus rebelle, les fourchettes piquent exigeant une douceur parfaite.

    Tandis que les bacs de plastique sont remplis de couverts, la netteté des inox se dégrade. Souillé, le poste de travail devient gras, les premier résultats tombent : le riz était collant, le poisson trop cuit. Au fil des paniers, le sac d'ordure vient à grossir : c'est un ogrin. Entre deux marées, Robert se déleste des restes au local poubelle. Bien au fait il s'assure de sélectionner le bon container. Au retour, de nouvelles collectes, de nouvelles épaves échouées sur sa plage métallique, sombrez bouts de congre, vomit de truite.

     

     

              


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  • Un débat politique organisé en direct par France 2 dans le cadre du journal de David Pujadas ce Jeudi 23 juin a donné lieu à de vifs échanges entre invitée et journalistes. Si la venue de Marine le Pen comme invitée exclusive dans un long prime promettait de nombreuse prise-de-bec pour une vente active du produit FN par sa présidente, il n'en n'a rien été. Loin d'être classique, l'émission a permis de révéler enfin le personnage Marine le Pen comme une filiale de son père.<o:p></o:p>

    Alors que la discussion semblait politiquement ficelée, la nouvelle égérie de l'extrême droite a rompue son calme organisé pétant littéralement les plombs face à l'écrivaine Caroline Foret. Le point de départ de l'ire est la lecture par C. Foret d'une ligne extraite du site internet officiel du Front National. La prose frontiste signifiant de la "moindre qualité" des soldats français "issus de l'immigration" n'a pas été reconnue comme authentique par Marine le Pen alors même que le journaliste Joffrin proposait de vérifier l'information en direct.<o:p></o:p>

    A la suite, un duel entre C Foret et Marine le Pen est engagé. L'élue frontiste en ressort groguis, incapable de retrouver son calme entraînant du coup le débat sur le thème exclusif du livre de Caroline Foret consacré à Marine le Pen. Poussée à bout, Marine le Pen perd s'est moyen. Puérile elle n'hésite pas à citer comme argument le prénom de "Cécile" à Caroline Foret laissant entendre que cette dernière serait une amie commune aux deux femmes. Jusqu'au bout le brave bouvier, David Pujadace, aura tenté de ramener le débat vers -je le site - "le thème principale de l'émission, vous Marine le Pen". Marine le Pen tente dans une dernière tirade de jouer la victime, la dissidentes martyrisées à la façon de son père. En cela, tous le travail de reprofilage effectué est à refaire : là où le masque tombe.<o:p></o:p>

     


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  • En coulisse d'un paradis mystique

     

    Dans les hameaux aux alentours de Gardanne, de nombreux bourgeois avaient édifié au XIXème siècle de cossues bastides. Parvenues à nous sous forme d'héritage, les belles rivalisent de beauté par voie de filiation. Si les bâtisses faites de pierres n'ont plus l'exclusivité du luxe en hameau, leur spécificité, leur écrin historique les rendent inimitables.

    Ainsi le terme de domaine évoque-t-il à n'en point douter de vielles allés d'arbres qui en un trait indiquent la route aux visiteurs. Jalousement gardées, les propriétés de style ne se laissent admirer que dans l'élan d'un baptême, par la majesté d'un portail engoncé dans un mur au grand âge.

    Dans le secteur de Gardanne nord, à la limite de la commune de Meyreuil, un lieu à une sinistre réputation. A l'appui, une communauté virtuelle relaye les biens étranges propriétés d'un domaine abandonné. Pour l'internaute Huilex, le Château de Barême est une référence en terme ésotérique et de conter à la suite ses différentes expériences vécues dans la bâtisse sur unforum dédié.

    Loin de laisser indifférent, le Château de Barème à toujours son public même si ce dernier c'est pour le moins rajeunit avec une majorité de visiteurs jeunes : avides de sensations fortes. Les anciens résidents de cette maison de retraite n'auraient certainement pas supporté les rythmes de la techno, ni gouté auxtags disposés dans le réfectoire de l'établissement. Du reste, la collectivité attestée comme active depuis 1950 au moins à définitivement fermée ses portes dans le courant des années 1980.

     

    Un vieux chariot aux roues éraillées, un brau à eau

     

    Installé dans un véritable château, pourvu de tours, fort de mille dépendances, les résidents avaient là un bien original cadre de vie à tout le moins une forme architecturale peu rependue dans cette France provençale. Peu au fait de cette distinction, les résidents peinaient à profiter de leurs derniers jours enserrés dans les règles strictes de l'établissement, coincés dans l'un des quatre étages du bâtiment. Marquante, cette terrasse grillagée de toute part comme une aire de promenade pour les relégués du dernier étage.

    Sans bruit, des cris, des détenus hurlent dans le vaste de ce réfectoire, alertant jusqu'aux caves de leur sort si peu enviable. Un vieux chariot aux roues éraillées présente les restes d'un service : quelques assiettes cassées, un brau à eau en plastique. Sous la jouge de sa dernière directrice Madame R., la bâtisse va bientôt être démantelée, promise à un avenir plus commun. L'établissement vide en impose comme cette verrière métallique encadrant la porte principale où ce poulailler au fond de la propriété : lieu de relégation pour les fauteuils roulants obsolètes, les chaises d'aisance par trop percées.

    Dans l'expectative, la nouvelle propriétaire des lieux Madame S. est forte encombrée par les 42 hectares de ce domaine, se contentant de la jouissance de la maison dis "de la directrice" située à l'écart toute proche des deux terrains de tennis de l'établissement. Très vite en déshérence, le Château de Barême devient la maison hantée de luxe de Gardanne puis bientôt pour Huilex et les autres de toute une région.

     

    Esotérisme et oursinade municipalisée

     

    En 1996, la municipalité de Gardanne acquiert le Château de Barême promettant dans l'acte de vente de faire clôturer le terrain afin de marquer la séparation entre la maison de la directrice, conservée par la venderesse, et cette nouvelle propriété de la mairie. Outre le versement de 3,3 millions de francs, la Mairie de Gardanne s'engage auprès de la propriétaire à ne pas "utiliser le Château de Barême en qualité de maison de retraite". A l'issue de cette transaction le lieu-dit Rambert semble pouvoir souffler, débarrassé d'un arche pour retraités à fort mauvaise presse.

    Quelques incendies plus tard, la municipalité de Gardanne envisage, en bonne propriétaire, la mise en valeur du site. Mais, dans le contexte de l'époque, comme le souligne un proche du dossier, la municipalité est plus occupée à acquérir du foncier pour endiguer le phénomène de spéculation immobilière, qu'à trouver des perspectives à ses investissements. Lente et peu encline à une collaboration externe, la Mairie va refuser les différents projets comme ce complexe hôtelier ou ce centre aéré asservie au comité d'entreprise EDF.

     

    photo 001-web
    photo 007

     

    Dans le doute, les esprits du Château de Barême, visibles selon Huilex sous la forme de prismes rouges, s'impatientent de découvrir le statuts des nouveaux occupants lassés par le public de teufeurs, de glaneurs et autres curieux de mise en blog. Les uns mangent des oursins pour un retour de pêche punchi, d'autres tirent quelques billes de paint ball. Le temps long passe ainsi quand, comme un couperet, dans l'élan d'un incendie survenu tout proche des bâtiments, la décision est prise de raser toutes les constructions sises sur le domaine. Ainsi, au lieu-dit Rambert, le Château ne répond plus, seul en témoigne cette rangé d'arbres desservant de grandes dalles : là où a disparu le Château de Barême.

     

    Quelques clichés des restes de feu le Château de Barême

    Allée de l'entrée principale du Château
    Restes du passage des résidents
    Le Château : une belle exposition
    Vers le parc
    Le puit, ultime vestige bâtie
    Mur du réfectoire épargné
    Le sol des communs
    photo 1833-web

    restes du système de chauffage

    photo 1834-web
    photo 1830-web
    photo 1826-web

     

    DepuisGooleEart


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  • [béta]

     

    Le Domaine des Bornes, souvent appelé "Les Malouesses" est le site aixois retenu pour accueillir un pôle de santé : fruit d'une association comprenant plusieurs cliniques aixoises. Maintes fois évoqué, le projet est actuellement en phase de finalisation notamment par la voie des investissements fonciers réalisés.

     

    Pour créer ce monstre médicale, les architectes pourront compter sur un terrain au passé certes riche mais floue. En effet, si les traces de vies, de constructions sont nombreuses et de toutes époques aux Malouesses, peu de cas est fait dans la littérature, dans les travaux de recherche de l'histoire de cette bastide, de ses terres.

     

     

    Comme à l'aube de l'écriture, les récits de vie, les fonctions de ce domaine ne se transmettent que de bouche à oreille. Parfois, au détour d'une photo de famille apprend ont que les Malouesses servaient de salle de bal dans les années 1930 à la haute bourgeoisie locale.

     

    Comme des milliers de reflets, tous ces souvenirs constitues l'âme des Malouesses. Déjà imagine-t-ont la peur de ces hommes lorsqu'un ancien évoque l'impressionnant réseau de sous-terrain bâti sous les collines. Sous la vingtaine d'hectares de pinèdes, sous ce relief de collines boisées, un réseau était utilisé. Comme dans un conte, bien peu de cas est fait du pourquoi. Des parois taillées dans la roche, une hauteur d'ouvrage évoquant la petitesse de nos aïeux des siècles passés; au sol, une rigole de terre cuite révèle une partie de la solution. Le tunnel était sans cesse agrandit dans le but de capter des eaux, de capter cette source toujours plus lointaine.

    Perplexe, le visiteur s'interroge sur cette salle, lointaine dans le réseau, avec son banc arraché à la pierre. En surface, hier comme aujourd'hui, le parc est une majesté. A son regard, les quatre-cent mètres carré de la bastide ruinée, ses dépendances sont d'une petitesse remarquable. Des arbres de tous âges se côtoient dans une folie douce, des plus végétaux.

     

    Jadis, les anciens racontent comment le tout était planté en olivier et comment déjà les arbres étaient livrés à leur sort, enchantant les riverains de leurs olives. Partout, les stigmates des incendies sont visibles et rendent le terrain impraticable, hostile. Comme une jungle, les Malouesses se sont toutefois quelques peu urbanisés. Dans le cadre de leur aménagement futur, des engins de déforestation ont considérablement éclaircies les bois notamment dans les parties hautes, du côté du terrain de cross.

     

    Ce coin des Malousess semble avoir été jusqu'à présent, un lieu de refuge à l'image de ces dizaines d'ermites qui s'y sont succédé. De leurs vies ne reste que des matériaux, des bouts de corde laissés aux arbres. Bien avant les ermites de ce siècle, se tenait dans le côté obscur quatre ou cinq maisons faites de pierre. De taille modeste, les petites masures devaient être en lien de domesticité, de servitude avec "ceux" de la "grande bastide".

     

    Du côté de la grande bastide, l'ermite Philippe est fidèle au poste et assure la descendance mystique des Malouesses. Son petit campement est situé non loin de la maison de maître dont les trois étages menace à tout moment de s'effondrer. Accrochée à la cime du toit, une croix de fer attend de rejoindre le sol. Du luxe de l'époque, du faste des années 1930, il ne reste plus que cette Panhard pratiquement réduite par la rouille.

     

    Loin est le temps où les invités reçus étaient réparti dans les chambres peintes aux couleurs du ciel. Les meubles exsangues rouillent ou pourrissent sous les végétaux. Alentour, de curieuses traces de constructions, des dalles de bétons, des briques tranchent avec le luxe des pierres taillées, les corniches de l'édifice principal. Il s'agit là des traces du bidonville présent sur le site à partir des années 1960 jusqu'à la fin des années 1990. 
     

     
     
    Voici quelques clichés des Malouesses à l'aube du grand soir
    photo 1981-pr
    photo 1969-pr
    photo 1960-web
    photo 1943-web
    photo 1942-web
    photo 1941-web
    photo 1939-web
     
    La bastide des Bornes dites "les Malouesses"
    La croix de fer symbole de l'édifice
    Des fenêtres décharnées
    La terrasse recouverte
    Des tag comme symbole écrits du temps
    Un intérieur modestisé
    Cheminée en ruine
    Vers le sallon

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