•  

    Si pour beaucoup, le terme Nationale 7 renvoi à des matins qui chantent, peu de cas est fait de la portion aixoise de cette institution routière. Très vite dépassée par l’infrastructure autoroutière, la liaison nord-sud de la France se perd en dessertes locales.

     

    Comme dissoute, la relique a été absorbée jusqu’à se fondre en périphérique pour tourner autour d’Aix-en-Provence. Finit ou presque les cohortes de voitures chargées d’accessoires nautiques, bienvenu au trafic pour un quotidien domicile travail.

     

     

    Nationale7 la dernière frontière,

     

     

    Pour ressentir la Nationale 7 à l’ancienne, le visiteur doit poursuivre plus au nord, dépasser le village de Saint-Cannat, la route conserve quelques coquetteries bien typiques. Discret, ce mur porte-affiche posé en plein champ de vignes peu après le Monfol, qui fut entre autres-chose une station-service, est un rare exemplaire d’architecture publicitaire maçonné.

     

    Plus loin, peu avant le lieu-dit de Cazan, un terrain vague jouxte la route. Déjà devine-t-on en arrière quelques tertres de gravats. Plein de stigmates, la chaussée attenante à la route est bugnée, ripée, marquée de mille haltes. Derrière de gros rochers posés comme une limite ultime, une route se poursuit en parallèle : il s’agit de l’ancienne Nationale 7.

     

    Il y a une vingtaine d’années, une déviation a été dessinée rendant cette portion de voie inutile. Tel un élément témoin, là-bas derrière les pierres reste un kilomètre de pure Nationale7. Un parapet de pierres invite à découvrir les bas-côtés qui s’étirent dans une garrigue semi-forestière. Quel régal que de retrouver quelques vielles boites de conserves rouillées divins repas des premiers jours de vacances.

     

    A l’ombre d’un bidon mainte fois souillé luis une bouteille de Cacolac, dans le craquement des feuilles on devine les bris de verres jetés derrière le parapet. Sur la route devenue piétonnière, donne l’enclos d’un cheval qui annonce bientôt la dernière courbe avant la route officielle, la vraie, derrière un immense tas de vomis routiers.

     

     

    Célony signal Total,

     

     

     

    De l’autre côté du village de Saint-Cannat, la Nationale7 s’élance toute droite napoléonienne jusqu’aux portes de la ville. Entre Saint-Cannat et Célony, quatre rond-point organisent l’espace. Pour le visiteur seul les reste du camping International – voir notre article - rappel ce que fut la Nationale7. Arrivée à Célony il en est tout autrement puisque ce quartier est totalement construit autour de la route.

     

    A l’exemple, la station Total et sa fameuse tour visible de loin. Classique dans les années 1970 ce type de porte-emblème faisait porter loin les bienfaits de la civilisation routière. Si les opalines n’habillent plus les pompes à essence, le carburant y est toujours distribué autour des commerces bien actifs.

     

    Cette sorte de dynamisme est bien à propos avec ses clients qui s’arrêtent, passent, mais nul ne songe à rester pour flâner. Du reste, entre le bar-tabac, les boulangeries ou encore l’enseigne de motoculture, chaque déplacement nécessite de traverser une chaussé au trafic souvent très dense.

     

     

     

    Baisse de régime pour hausse des prix,

     

     

     

    Ainsi le quartier de Célony-route reste un lieu à part toujours dans le mouvement. Pourtant en arrière-plan, fond de parebrise pour automobiliste, sont construite des maisons parfois des plus somptueuses. Ce vis-à-vis semble ici définitif alors que plus au nord les choses vont bientôt radicalement changer.

     

    Les riverains de la nationale7 devraient pouvoir gouter aux joies de la campagne aixoise totalement désencombré du flux routier bicentenaire. A la manœuvre depuis des années les membres des CIC – comité de quartier - locaux ne doivent toujours pas en revenir. Dans leurs plus intimes espoirs toute au plus pouvaient-ils espérer la mise en place d’un cinquième rond-point, d’un nouveau radar.

     

    Or la nationale7 va tout simplement être déviée au niveau du lieu-dit de la Calade. À l’allure de far-West la Calade était jusque-là réduite à un embranchement entre voie-ferrée et route tristement célèbre localement pour avoir été le théâtre d’un très grave accident routier dont témoigne sur place une stèle.

     

    Depuis des années l’arrêt de la Calade n’existe plus que dans le souvenir de quelques cheminots tandis que les gares et autres dépôts ont été cédé à des particuliers ou à des entreprises.  De l’autre côté de la route un garage automobile, une ancienne station-service reconvertie, autant de constructions qui souffrent des caractéristiques étriquées de la nationale 7 à cet endroit.

     

    L’aire routière va devenir campagne aixoise. Par-là, la vocation fourretout de ZAC devrait s’effacer pour une mise en valeur immobilière classique. Déjà, les investisseurs qui suivent le dossier se hâtent de mettre en valeur ce patrimoine. Dans les champs, un pont a été jeté sur la voie-ferrée tandis qu’au-delà des jalons dessinent la future chaussée perdue entre les restes des dernières récoltes de maïs.

     


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  • TP (travaux pratiques) D'ETE

    A l'inverse des réseaux autoroutiers dont l'entretiens, l'évolution à plutôt lieu en période hivernale, ce type d'effort est plutôt reservé à la saison d'été s'agissant des collectivités urbaines. A l'exemple, le territoire aixois et plus spécifiquement son enclave universitaire sont en plein chantier. Depuis les allées du Parc Jourdan jusqu'au seuil du Montaiguet, Campus sort de terre, avec lui c'est tout un quartier qui change (voir notre précédent article sur Campus).

    La longue avenue Gaston Berger qui dessert en patés de grandes résidences est au coeur de Campus qui agit comme une mise en copropriété de son environnement. Ainsi, le décorum urbain et jusqu'aux places de parking, tout éléments est soumis au dessin de Campus.

    En premier plan, les bâtiments universitaires sont rasés, transformés ou construits. Ainsi, Le restaurant-universitaire des Fenouillères a été démentelé, ses terrains et parkings annexes convertis en complexes universitaires. Plus loin sur l'Avenue Gaston Berger, l'IUT est égallement reconstruit(e) de l'intèrieur. Ce procédé, appliqué à la Faculté de Lettre, consiste à démenteler les bâtiments pour n'en conserver que les murs et toitures puis depuis ce squelette à livrer des espaces neufs.

     

    DES ENSEIGNES UNIVERSITAIRES

     

    Presque en face, la Cité universitaire de l'Arc-de-Meyran construite en 1972, à fait l'objet d'une restauration complète. Sur l'édifice à présent terminé, une enseigne à caractère définitive, précise l'emprise du CROUS et de l'Université de Provence sur le site. Visible depuis l'autoroute qui longe le fond du parking, cette publicité ressort comme l'une des coqueteries inhérentes à Campus.

    Très novatrice, cette communication en lettres sera, telle une sirène, la norme sur chacun des bâtiments universitaires du secteur. A Li Passeroun, résidence gérée par le CROUS où les studios très correct loué 352 Euros par mois sont des plus recherchés, Campus a égallement imprimé sa marque. Située juste en face de feu le RU des Fenouillères, les responsable de cette résidence ont récemment procédé à la fermeture complète de ses parkings privant ainsi les étudiants de précieux espaces.

     

    CAMPUS UN MAÎTRE SANS CARROSSE, UNE COUR TELLEMENT DISCRETE

     

    Bien à l'abris, les résidents de Li Passeroun réalisent de leur nouveau privilège. En sus pour ces derniers, le complexe sportif voisin a fait peau neuve. Le Stade Ruocco à fait l'objet d'une réfection complète, une pelouse ultra-verte, de nouveaux bâtiments : une future disposition pour les activités universitaires. 

    En arrière-plan, les propriétaires privés discutent, scrutent, vendent, achêtent ou restent. A l'image d'autres quartiers qui ont connus de profondes transformations, les acteurs locaux, parfois historiques suivent le processus depuis ses débuts. Qui en participant aux réunions du CIQ - comité d'intérêt de quartier - Arc-de-Meyran, qui en discutant avec le clients bavare : chacun, parfois en secret, s'informe sur Campus

    Dans cet élan, entre deux camions de travaux publics asservit à Campus, de plus petites unités investissent en ces mois d'été les quelques commerces installés dans le périmètre critique. Derrière les rideaux métaliques, ça joue de la meuleuse, les racks de métal sont amenés ici, jetté à la benne plus loin.

     

    EN ROUTE AVEC CAMPUS

     

    De tous les mercato, joués pour chaque rentrée universitaire, ce millésimme est à n'en point douter d'une potentialité extraordinaire. Tel le prisonnier maya libéré à la faveur d'une éclipse, les protagonistes engagés escomptent récolter les faveurs de Campus au jour de son éclosion. A l'exemple, le Snack Kébab O'délice, qui depuis une dizaine d'années a remplacé l'enseigne Goga Pizza, prévoit d'ouvrir un nouvel établissement.

    Connaissant un grand succès, avec dit-on les meilleurs kébabs d'Aix-en-Provence, ce commerce monté dans un kiosque et implanté devant la Résidence Li Passeroun, tiendra égallement ses spécialités un peu plus loin sur l'Avenue Gaston Berger. C'est en lieu et place de "Miam-miam glou-glou", sorte d'hybride entre snack et laverie, que le second point de vente devrait ouvrir courant septembre.

    Implanté dans la résidence des Lierres, ce commerce sera voisin du tabac en service depuis des dizaine d'années, d'un snack ainsi que de l'agence d'assurance MAAF. Sur le toit plat commun à ses commerces organisés en rez-de-chaussée, une vielle antenne rouillée rappelle la présence dans les années 1980 d'une radio locale.

     

    UN DERNIER RESSAC

     

    A l'angle des Avenues Gaston Berger et Robert Schuman, juste au-dessus de la Résidence Plein Soleil, qui a égallement tenté de gommer sa désuêtude, l'installation d'un Franpri à surpris jusqu'aux plus anciens du quartier. Implanté, comme presque tous les commerces alentours, en rez-de-chaussée de résidence, la superette à repris une enseigne basée sur le concept du fastfood halal.

    Resté en activité seulement deux années, ce commerce de bouche avait lui même succédé à un point-chaud boulangerie au succès mitigé. Patients, les franchisés de chez Franpri sont de vrais experts pour conquérir le coeur de Campus. D'autres sur le pont sont sur le point d'agir. Plus discréte, la valse des libéraux se danse bien réglée, sur des mesures attendues, là où le plein-pied des résidences se prêtent à l'exercice.

    Bien soignés, les usagers de Campus, qu'il soit vassaux ou simples gueux, peuvent compter sur une mise en quartier efficace, originale sans équivalant à proximité. Témoins, les arcades du Pont-de-l'Arc-de-Meyran, sur lesquelles passent les ram de RER dominent ce microcosme.

    Depuis le monument ferroviaire errigé au alentour de 1880, reconstruit par le génie américain au sortir de la dernière guerre, la zone s'apparente à l'un de ces chantier dont la grandeur marque les esprits. Entre l'apprêt d'un parc d'attraction, l'urbanité naturelle d'une cité et des traits universitaires, Campus s'offre en une foule de marcassins violets.


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  • Si il n'est pas de vache pour suivre les rames TGV alentours, il y a toujours un badau de ci de là pour réaliser de la prodigieuse vitesse de l'ensemble ferroviaire qui passe. Comme l'un des joyaux de cette parure métallique : la gare Aix-en-Provence TGV est un bel œuf de Fabergé. Depuis les récits de nos contemporains sur la grandeur des travaux, bien des trains sont passé jusqu'à rendre le dispositif à l'état de paysage.

    Ainsi, l'aventure TGV Sud-est connait-elle son apogée à tout le moins d'un point de vue commercial avec une fréquentation des lignes en perpetuelle croissance. Si personne ne songe à contester cette victoire du rail, certains éléments du système mis en place semble présenter de sérieuses failles. A l'appuie, chacun peut apprécier le cas délicat de la gare Aix TGV.

    Au-delà d'un classique référentiel de défauts inhérents à toute structure d'importance, il s'agit de questionner l'environnement de l'édifice. Le contexte lunaire, désertique de ses abords, l'absence d'équipements connexes sont autant de perspectives qui ne manquent pas d'interpeller le visiteur.Plus habitué, l'usager quotidien continue probablement d'envisager cette somme de carences comme l'avatar d'un chantier au long cours.

    En réalité, le chantier TGV Sud est  livré, les finitions urbaines incombent  aux collectivités locales. Si les instances représentatives de celles-ci ont soutenu tout au long le projet ferroviaire peut de cas semble être fait quant à son intégration dans le tissu socio-économique.

    Le splendide isolement de la Gare TGV instalée sur l'ancien camp de prisonnier américains entre les communes d'Aix-en-Provence et de Vitrolles semble être cultivé à l'infini. Comme une route de l'échec, cet axe collectionne les projets inabouties ou délaissés à l'enseigne du fameux complexe de béton le "Stadium" dont les courbes abrupts, sans ouvertures n'ont connus que quelques évènements au milieu des années 2000.

    Plus loin vers Aix, à l'aplomb de la gare Aix TGV, l'ancien site d'inspection routière de la DRIRE est un vaisseau fantôme ponctuellement squatté. Placé dans une impasse de chantier jamais devenue route elle est en devenir un tertre de béton de plus dans un environnement riche en déchets.

    Au-delà du rond-point d'acier et de verre formée pa la gare TGV, les terres s'étirent en garigue depuis l'oppidum de Fuveau jusqu'aux portes de Plan de Campagne. Dans cette vaste zone végétale, les routes sont des pistes avec comme point de convergence l'imposant centre d'enfouissement de déchets du Pays d'Aix.

    Là ou le voyageurs envisage un hôtel, un restaurant au moins une place de stationnement, l'espace est confié aux éléments les plus patients. Dans les starting block, certains investisseurs s'imaginent déjà implantant leur entreprises, leurs services autour de la gare TGV. Si l'enseigne Paul à réussit à s'insserer au cœur même de la Gare TGV : la route a été longue pour cette puissante enseigne.

     A la façon des loueurs automobiles contraints en mobil homme, l'offre de services à la Gare d'Aix TGV est réduite au minimum. A l'heure ou les démonstrations commerciales s'exercent magistrales là ou vivent les cités, la Gare TGV reste étanche à toute initiative engendrant le flux rapide des usagés hâtés de quitter cet endroit plutôt hostile.

     Loin d'être une ambassade de la décroissance, le plateau de l'Arbois est envisagé au plus haut niveau comme une reserve foncière des plus stratégique. En effet, les plus initiés ont depuis longtemps identifié la somme de carences décrite plus haut, imaginé la gare TGV d'Aix comme une véritable zone d'activité : un appendice de Plan-de-Campagne.

     Du reste, sur les plans des cabinets d'études, le site ressort comme un territoire enclavé. Les GI avaient bien choisit leur site de réclusion. Presque invisible, les reliefs s'insinu, chaque point jusqu'au plateau est une hauteur. La cristalisation de cette problématique correspond au dossier de la Route du Réaltor avec la requalification en 4 voies de la route reliant Aix-en-Provence à la commune de Vitroles.

     Très médiatisé, ce chantier actuellement en cours marque la purge des très nombreux recours menès par un groupe de riverains très opposé au "tracè sud". A n'en point douter, la fin du chantier prévu dans quelques mois devrait marquer en profondeur les contours de la Gare d'Aix TGV. En effet, le raccordement de la gare TGV au réseau routier haut débit correspond à la pièce manquante du puzzle joué par les investisseurs à l'œuvre sur le secteur.

     Très prudes, les différentes collectivités tiennent la place au cas où au travers de leurs ambassades fantomatiques. Dans la plaines, les chasseurs du domaine de l'Arbois patrouillent dans les ruines de l'anciens camp de prisonniers qui courent le long des voies.

     Comme un décor provisoire, ce jeu d'usufruitiers plus au moins improbables issue de la libération de la France tiens discrétement son rôle avant l'arrivée plus que probable de grandes enseignes. Organisé autour de l'anneau ferroviaire, d'immenses parkings, la zone commerciale pourrait être déployée sur un axe nord sud, depuis la petite route, qui devrait devenir grande qui va de Cabriès aux Pennes-Mirabeau jusqu'aux arrières de la Gare TGV avec comme point de limite le rebutant centre d'enfouissement.

     Dans cette perspective la nature morte de la Gare TGV ressort comme une oeuvre des plus contemporaine. 


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  • Casse-noix sécateurs et tractopel

    Au creu d'un valon isolé du Montaiguet, un tractopel s'active. Ainsi des tonnes de terre sont remué et formeront bientôt les sillons d'une vigne. De fait le "champ aux amandiers" est amené à changer de patronyme. Du reste, les amandiers avaient été arassé de longue date tandis que ce vaste espace servait à l'occasion à quelques amateurs de motocross.

    En retrait entre bornage et rachats de parcelles, une ruée vers l'or rouge semble en cours dans la cité aixoise. Déja l'horizon tout en cèps se déssine et par là tous les atours d'un complexe viticole. Dans ce mouvement, un autre projet est beaucoup plus avancé sur un autre versant du Montaiguet au niveau de la route faisant la liaison entre la ville d'Aix et le village de Meyreuil. Sur cette voie tout en virages qui montent tout au long, les côtés de la route se meuvent en valons abruptes avec de rares maisons nichées dans les hauteurs.

    Bien visible, une très grande surface de ces pentes tout en pinèdes à été totalement déboisée. Cet imposant chantier de déforestation laisse apparaître une très vielle ruine dont l'étage et la grandeur ont sus traverser le temps. Quelques banquettes ont été dégagée tandis que d'autres ont été arrachées au relief.

    Bientôt des pieds de vignes seront implanté sur ce qui deviendra un coteau probablement porteur de la prestigieuse appelation Palette. A la manoeuvre, le propriétaire complète ainsi un dispositif de vignes implantée sur des communes attenantes. En point d'orgue, un chaix devrait être bâti sur la parcelle certainement dans un souci estétique très poussé comme il est d'usage actuellement pour ce type d'édifice.

    Un milieu libre très privatif

    Depuis la mise en place des barrières condanant l'accès aux massif aux landas jusqu'à la mise en exploitation des terres, le Montaiguet tend à devenir un espace ermétique. Si le territoire du massif est, comme le relève une pancarte communale, à 92% consitué de propriété privée, un grands nombre de parcelles demeurent sans destination spécifique.

    Sur ce point, à la différence de certaine zones, même les droits de chasse sont écclaté entre une multitudes de petits propriétaires ayant droit. De la sorte, le Montaiguet reste à l'heure actuelle le meilleur des mondes avec un espace de balade toute à la fois agressif et doux, romantique et minéral.

    Comment expliquer la convergence de ces atouts malgré le caractère privatif du site qui de surcroit est aux mains de plusieurs dizaines de propriétaires ? En premier lieu il importe de distinguer les rares zones d'habitations qui forment en grappes des ilots de maisons et de jardins des zones totalement inconstructibles.

    Le coin de paradis qui vaut bien le sourire d'un enfant

    De fait, ce statut adjoint à la déterioration voir à la disparition des "routes internes" ont conduit à un lent déclin de secteurs à présent totalement inhabités. D'un point de vue historique, les pics de population peuvent être démontré entre 1600 et 1850. Au-delà un très important phénomène de déprise agricole à engagé la mise en jachère de la plupart des parcelles.

    De nombreuses ruines, presques toutes de tailles très modestes, ne forment plus que des tertres de pierres à des endroits devenus improbables. Pourtant depuis la rocaille, sur des terres particulièrement arrides, des aixois avaient mis en culture la majorité des espaces pourtant très tourmentés du Montaiguet.

    Depuis, les murs de pierres n'apparaissent plus que par pans rongés par une nature affranchie. D'un point de vue foncier, les lignés de propriétaires ont souvent été perpétuée. La faible valeur vénales des parcelles, l'absence d'imposition par l'Etat de telles propriétés ont conduit à ce phénomène de maintient des biens dans les familles.

    Là où tout aurait un prix

    En conclusion, de nombreuses terres restent la propriété de loingtains héritiers cultivateurs ou de marseillais en quête d'un cabanon du dimanche tandis qu'une fraction importante d'entre elles tombent en déshérence du fait de leur invisibilités en terme fiscal et financier. En effet si le cas d'une maison laissée sans maître alerte dans une famille, interpelle les services fiscaux alors privés de rentes foncières, il n'en n'est rien pour les terres isolées du Montaiguet.

    En somme, un tel équilibre ressort comme le fruit d'une gestion a minima du patrimoine sorte de mise en parc naturel par l'entremise d'une main invisible. La mise en vignes du massif signera telle la fin de cette utopie péri-urbaine ?


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    Alors que les beaux jours arrivent, des nués d´ouvriers s´apprétent a passer l´été sur l´un des nombreux chantiers aixois. En effet tandis que les projecteurs seront dirigé sur le centre historique, un morceau entier de ville emergera. Invisible, cet énorme dossier se décline dans une multitude de projets. A la source de cette activité, les jeux successifs des plans locaux d´occupation des sols, leur révisions.

     

    Disposant de temps, bien informés, des entreprises, parfois des particuliers ont su jours apres jours pousser leurs pions jusqu´a voir poindre les grands jours. Ce jeu d´échec urbain se joue dans le sud de la ville d´Aix-en-Provence, plus spécifiquement dans l´axe positionné entre le centre commerciale de la Pioline, les quartiers du Pigeonet, de Saint-Mitres et du Pont-de-l´Arc.

     

    Les limites du projet parfois évoqué sous le générique de "Quartier Valcros" sont a l´ouest le Quartier du Jas-de-Bouffan depuis le secteur de la Grande Thumine, des Trois Cypres jusquá la Fondation Vasarély. Au sud de la Zone commerciale de la Pioline jusqu´au Quartier du Pont de l´Arc. Afin d´appréhender le phénomene plus en avant, revenons un instant sur l´extension prodigigieuse de la cité aixoise a partir des années 1960.

     

    A l´époque, la ville a besoin de logements notamment pour absorber les populations venues d´Algérie mais ausi ceux qui battisent la ville. Les Quartiers du Jas de Boufan, d´Encagnane sortent de terre sous forme de programmes et par la les bastides, paysage de Cézane, de Picasso cédent la place a des ensembles d´habitations collectives.

     

    Au fil du temps, l´architecture des immeubles tend vers la résidence tandis que la hauteur des tours est limitée a cinq ou six étages. Les bátiments les plus anciens au noms de mois révolutionaires, thermidor, ou de crustacés deviennent pieces de musée posés face a de véritables résidences parfois luxueuses. Aucune fin a cet élan ne semble avoir été programmée meme si des obstacles artificiels ont un temps stoppé l´hardeur des batisseurs.

     

    Ainsi, au-dela de la chaussée d´autoroute, les terrains avaient été reservé a un habitat espacé garantie par une shon conséquente – limitation du droit a batir. Le paysage se décline logiquement en quelques mas et autres propriétés véritables modeles réduits de ce que fut la campagne autour de la cité aixoise. Pourtant, les planificateurs pour certains présents depuis la livraison des premieres tours de l´emsemble d´Encagnane, prospectent, investissent depuis des années dans l´attente de la poursuites des opérations qui semble pour eux comme une évidence.

    Au Four d´Eyglun

    Le secteur du Four d´Eyglun est le secteur le plus aboutie en terme d´ouvrages dans la vaste zone de référence. Positionné comme le trait d´union entre "l´ancien Jas"et le "le nouveau Jas" ce secteur est presque achevé avec un ensenble de résidences autour de l´Église de Saint Mitre jusqu´aux arriere du supermarcher Casino. Le centre commerciale a put s´étendre au fil des ans avec un modestes centre autos, le reste des terrains allentour est revenu aux lotisseurs. Plus haut, les derniers batiment plongent dans un vaste bassin de rétention qui peine a dissimuler les reste d´un ruisseau dont chacun préfere oublier les potentialités de crues.

    Au bord de l´autoroute faisant face a l´imposant complexe du Crédit Agricole, tres visionnaire, le Four d´Eyglun batisse un temps classée est devenue un ensemble immobilier. De l´autre coté de l´autoroute, le paisible quartier de l´Impasse des San Pere pourrait avoir des réveils douloureux, le domaine des Esprits vaste de plusieurs hectares, jadis propriété de Charles Trenet puis de son compagnon, a été acquis par un groupe d´investisseur pour...moins de 300 000 euros.

     

     

    A l´Ensolleillé,

     

    Visionnaires, les investisseurs ont longtemps caché leurs trésors amassés tels des reliques sur la route du Grall. Dans cette perspective, la société Érrilia propriétaire du Domaine en ruine de la Cayat, en arriere-plan de la Route des Milles patiente tandis que Canton7 entité a la solde du groupe Nexcity construit, enfin. Il ságit d´un imposant ensemble de bureaux sis Impasse des Pibouls sur les restes d´un hotel de luxe – prolongement de la Route des Milles.

    Au fond de cette impasse, les anciens locaux des Services de l´Équipement restent l´objet de toutes les convoitisent meme si l´administration souffre en secret. En effet, la vénérable descendante des Pont et Chaussée n´a jamais signifié ou cadastré son site de l´Ensolleillé pourtant pourvu de nombreux bureaux, d´une maison d´habitation et meme plus exotique d´un cour de tennis. A propos de l´imposant transformateur electrique contigue au bateau phantome de la DDE, sont transfert reste suspendu a une hypothétique connexion du secteur avec les terrains situés a l´arriere de la Fondation Vasarély.

     

    A Vasarély,

     

    La fondation du célebre peintre platicien hongrois est a n´en point douter l´un des sites les plus exeptionnel de la ville. Son emplacement entre les voies de l´autoroute a tout le moins de ce qu íl convient d´envisager comme une rocade, et le quartier du Jas de Bouffan a longtemps intérrogé l´inconscient populaire.

     

    A l´heure actuelle pourtant, l´imposante oeuvre que constitue la fondation tout entiere est a la porte du nouveau quartier de Valcros. Si le projet de Conservatoire, juste derriere le musée, a été sabandonné, les terrains laissés en friches par la Commune d´Aix et Réseau ferré de France vont a terme représenter de tres rentables investissements .

     

    Juste derriere l´autoroute, coté sud, la bastide Lou Deven qui fut la propriété d´un célebre peintre aixois a été acquise récemment par la collectivité qui a sciemment fermé les yeux sur la dégradation da la batisse jusqu´a déclarer finallement celle-ci inapte a la restauration. Le terrain est déja reservé sous le générique de ZAC de la Constance.

     

    Au Club Hyppique

     

    Dans le quartier, les béton-euros coulent a flot jusqu´a acter de l´ouverture d´une sortie d´autoroute spécialement dédiée actuellement en construction. De l´autre coté du Pont de l´autoroute, Avenue du Club hyppique la tension est a son comble. L´investisseur aixois Monsieur Groscollas est dans la place assurant la transition entre la concession Citroen sortante, transférée sur les Pépinieres de l´État quartier de la Pioline elle-meme démentellée, pour un supermarcher Edouard Leclerc entrant.

     

    Si les habitants de l´Avenue peuvent donc bientot compter sur la présence d´un Leclerc, un projet beaucoup plus imposant est programmé dans le secteur. En face du futur centre commercial, le champs actuellement cultivé en serres va etre arasé pour acceuillir un ensenble de quatre tours chacunes haute de neuf étages, ce qui sera remarquable pour la ville. Voisin direct, le Club Hyppique jadis si pittoresque apparait comme le dernier des robinsons sur l´avenue au nom éponyme.

     

    Sur la Route des Milles

     

    Dans l´avenue parraléle qui va du Pont-de-l´Arc a la Pioline, des pans entiers du projet sont déja hors de terre. Dés la sortie du Pont de l´Arc, a l´Armuliére, les habitants luttent contres l´extension de la route tandis que 200 logements ont poussés en face le long de la route. Sur cet axe entre la Résidence de la Parade et la Nativité, les terrains ont toujours fait l´objet de spéculations depuis la création de la Parade par un groupe d´aixois associés avec quelques personnes des Alpes, jusqu´au démentellement plus récent de l´hyppodrome de la famille Savon au profit de la résidence a la meme consonnance. Un peu plus a l´Ouest seul un capitaine au long cour refuse de céder :  sa bastide est a présent enfermée dans les nouvelles résidence.

     

    Au Pont de l´Arc

     

    Sur la Route de Luynes se concentre les éléments institutionnels du dispositifs. Le plus connu est sans nul doute la polyclinique, projet du Docteur Lacoste installé sur le Domaine des Bornes. Initié depuis une dizaine d´années l´infrastructure médicale est un serpent de mer que certain envisagent comme un leur dont la finalité serait l´errection d´un vaste lotissement en lieu et place du programme initial.

     

    Plus loin en direction de Luynes, la Sacogiva est maitre d´oeuvre de part et d´autre de la chaussée. Sur les ruines de la Discothéque le Rétro25 des permis de construire, en face de profondes fondations annonces de nouvelles résidences.

     

    Au bord de l´Arc, apres le complexe acrobranche, le Creps sera bientot riverain de la Faculté d´Economie présenté l´année derniere par la Communauté de commune et les acteurs engagés dans ce gigantesque projet. En interraction avec l´arbitrage sur le financement des universités admises comme prioritaires, le collossale chantier est comme la perle de l´extension vers le sud de la cité. Outre le pont sur l´Arc prévu entre l´Université et la ville, le vieux Silo de la coopérative de Blé d´Aix sera comme une embléme. Présenté au siege, de la société d´economie mixte de la Communauté de commune  - semepea - , sur une belle plaquette, l´imposante relique agricole est vendue a la découpe en somptueux appartements  de luxe.


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